Qui nous sommes
Membres du RRDTD
Prof. Adelle Blackett, Directrice du Laboratoire et Animatrice du réseau
Faculté de droit, Université À¦°óSMÉçÇø
Adelle Blackett, F.R.S.C., Ad. E., est professeure de droit et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en droit transnational du travail et développement à la Faculté de droit de l'Université À¦°óSMÉçÇø. Elle est titulaire d'un baccalauréat en histoire de l'Université Queen's, d’un double diplôme en common law et droit civil de l’Université À¦°óSMÉçÇø et un LL.M. et un doctorat en droit de l’Université Columbia. Membre élue de la Société royale du Canada, elle a été professeur invité et conférencière principale dans des institutions de premier plan dans le monde entier, et a reçu de prestigieuses subventions de recherche, notamment la bourse nationale Bora Laskin pour les droits de l'homme et la bourse de la Fondation Pierre Elliott Trudeau.Ìý Elle est largement publiée dans le domaine du droit du travail transnational, avec un accent sur les approches décoloniales. Le manuscrit de son livre de 2019, intitulé a remporté le Prix du livre savant 2020 du Conseil canadien de droit international (CCDI).ÌýÌý Sa recherche actuelle, financée par le CRSH (subvention Insight), porte sur l'esclavage et le droit et appuie son rôle de rapporteure générale sur les formes contemporaines d'esclavage pour l'Académie internationale de droit comparé, dont elle est membre associé élu.Ìý Pédagogue innovante, elle a reçu en 2020 À¦°óSMÉçÇø Principal’s Prize for Excellence in Teaching (catégorie professeur titulaire) et en 2019 le prix Scholarship of Teaching and Learning de l'Association canadienne des professeurs de droit.ÌýÌý
La professeure Blackett possède une grande expérience de leadership en matière de droits de la personne et de droits du travail, tant à l'échelle nationale qu’internationale.Ìý Sur le plan international, elle a notamment été l'experte principale de l'Organisation internationale du travail (OIT) dans le cadre d'un processus d'élaboration de traité sur le travail pour les travailleurs domestiques, et a préparé un projet de code du travail haïtien.Ìý Sur le plan nationale, elle a été nommée à l'unanimité par l'Assemblée nationale du Québec à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.Ìý Elle a également présidé le Comité fédéral d'experts en droits de la personne.Ìý En juillet 2021, elle a été nommée par le ministre fédéral du Travail pour présider le nouveau Groupe de travail sur l'examen de la Loi sur l'équité en matière d'emploi du Canada.Ìý Elle figure également sur la liste des experts du chapitre 23 (Commerce et travail) de l'Accord économique et commercial global entre le Canada et l'Union européenne (AECG) et de l'annexe 31-B de l'Accord Canada-États-Unis-Mexique sur les listes du mécanisme de réponse rapide, et est membre duÌý Comité consultatif sur le commerce et le travail de l'OIT.ÌýÌý
Professeure Blackett a joué un rôle actif dans la promotion de l'équité dans le milieu universitaire à À¦°óSMÉçÇø et ailleurs.Ìý Elle a présidé le comité de recrutement des professeurs de la Faculté de droit pendant cinq années consécutives.Ìý Elle a fondé le Dr Kenneth Melville À¦°óSMÉçÇø Black Faculty Caucus, dont elle a été la première responsable.Ìý Elle est la principale rédactrice de la Charte de Scarborough sur la lutte contre le racisme et l'inclusion des personnes noir.e.s dans l'enseignement supérieur canadien et membre de son comité directeur interinstitutionnel.ÌýÌý
Le travail de la professeure Blackett lui a valu de nombreuses formes de reconnaissance, notamment le prix du mérite Christine Tourigny du Barreau du Québec et le statut d'avocate émérite, la médaille du Jubilé de diamant de la reine Elizabeth II et le prix Pathfinder de la Canadian Association of Black Lawyers.Ìý L'Université Queen's lui décernera un doctorat honorifique (LL.D.) le 11 octobre 2022.ÌýÌý
Professeure Laura Dehaibi
Laura est professeure adjointe au Département des relations industrielles de l’Université Laval. Membre du Barreau du Québec depuis 2007, elle détient un doctorat en droit civil de l’Université À¦°óSMÉçÇø. En tant que boursière postdoctorale à l’Université À¦°óSMÉçÇø avec le Laboratoire, elle a rédigé un rapport national spécial sur l’exploitation minière au Pérou et a co-écrit le rapport général sur les formes contemporaines de l’esclavage, y compris causes et conséquences, en collaboration avec l’Académie internationale de droit comparé.Ìý
Les recherches de Laura portent sur l’interaction entre le territoire, le droit du travail et la justice sociale du point de vue des populations marginalisées. Elle est l’autrice de la monographie Property, Power and Human Rights : Lived Universalism In and Through the Margins (2024) et a mené des recherches à l’égard de la protection de la liberté d’association des travailleurs et travailleuses agricoles dans une perspective transnationale.ÌýÌýElle étudie actuellement les dimensions spatiales de la marginalisation au travail et leur impact sur la réglementation du travail, en particulier dans le contexte de la gig économie.
Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales (CODESRIA)Dzodzi Tskita est professeure distinguée de recherche en études du développement à la SOAS, Université de Londres et professeure associée à l’Institut d’études africaines de l’Université de Ghana.
Au cours des trente dernières années, ses recherches se sont consacrées aux relations de travail dans les économies agricoles et urbaines informelles et aux trajectoires des régimes de politique sociale en Afrique. Parmi ses publications récentes, citons tout d’abord, “How Global Norms and Standards Work in Sub-National Spaces: A View of the Coalface of Contract Farming in Ghana†dans P. Jha, P. Yeros, W. Chambati et F. Mazwi, dir, Farming and Working under Contract: Peasants and Workers in Global Agricultural Value Systems, New Delhi, Tulika, 2022; également le chapitre co-rédigé avec P. Eweh, “Does Formalisation Improve Women’s Work Conditions? A Review of the Regulatory Regime for Contract Farming and Domestic Trade in Ghanaâ€, dans J. Ghosh, dir, Informal Women Workers in the Global South: Policies and Practices for the Formalisation of Women’s Employment in Developing Economies, Londres, Routledge, 2021, 88 et enfin “Home-based work and homework in Ghana: An explorationâ€, ILO Working Paper 22 (Geneva, ILO). Elle est aussi l’investigatrice principale d’un projet panafrican de recherche, de mise en réseau et de promotion qui s’intitule Gender Equitable and Transformative Social Policy for Post-COVID-19 Africa (GETSPA). Elle est également secrétaire du comité exécutif d’IDEAS et membre du réseau Agrarian South.
Conseil national de recherche d’Argentine et l’Université nationale de San MartÃn
La professeure Lorena Poblete est titulaire d’une maîtrise en anthropologie sociale, ethnologie et ethnographie et d'un doctorat en sociologie de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) de Paris, en France. Elle se spécialise sur la réglementation du travail et des régimes de sécurité sociale. Ses recherches les plus récentes portent sur les réformes réglementaires sur le travail domestique en Amérique latine, les plateformes numériques de travail et les mécanismes de résolution des conflits de travail des travailleur.se.s domestiques en Argentine.
Elle est chercheuse au CONICET (Consejo Nacional de Investigaciones CientÃficas y Técnicas de Argentina) et enseigne des cours de premier cycle et de cycles supérieurs à la Escuela Interdisciplinaria de Altos Estudios Sociales, Universidad Nacional de San MartÃn. Elle a été chercheuse invitée en résidence à l’Université de Lille 1 et à l’Université de Nantes (France); à la Frei Universität Berlin et à la Europa-Universität Viadrina (Allemagne); à la Université de Princeton (États-Unis) et à l’Université À¦°óSMÉçÇø (Canada). Dr Poblete a visité le Laboratoire en tant que boursière O'Brien en résidence d’avril à juillet 2018. Au cours de sa bourse, elle a poursuivi ses recherches sur l’application des droits du travail des travailleur.se.s domestiques en Argentine.
La professeure Poblete est co-coordinatrice du Núcleo de Estudios Sociales sobre Regulaciones y Burocracias (EIDAES/UNSAM), et est membre du CRIMT (Centre de Recherche Interuniversitaire sur la Mondialisation et le Travail) et du Center for Interdisciplinary Labour Law Studies (Europa-Universität Viadrina).
Collectif de recherche-action sur le travail et l'association socioéconomique (CREATAS)
La professeure Louise Boivin détient un doctorat de l’École de relations industrielles de l’Université de Montréal. Elle mène des études en sociologie du travail depuis vingt ans. Elle s’intéresse en particulier à la précarisation du travail et de l’emploi ainsi qu’à l’action associative et syndicale des travailleuses et travailleurs. Ses travaux analysent les manifestations intersectionnelles des divisions sociales du travail (basées sur le genre, la racisation le statut d’immigration, la classe). Ses terrains d’étude sont principalement les services d’aide à domicile et d’hébergement pour personnes ainé·e·s ou vivant avec un handicap ainsi que les services de répit pour proches aidant·e·s. Plusieurs de ses études, dont sa thèse dirigée par la professeure Guylaine Vallée, ont porté sur les difficultés d’application du droit du travail, dont les droits de représentation collective, dans les formes les plus précaires du travail de soins. Elle a aussi coordonné l’équipe de l’UQO qui a réalisé, en 2021, des, en partenariat avec l’organisme Ex aequo, et qui offre des formations sous l’égide du CREATAS.
La professeure Boivin est professeure honoraire à l’Université du Québec en Outaouais (UQO), après y avoir été professeure régulière au département de relations industrielles de 2012 jusqu’à sa retraite en 2022. Elle est maintenant une chercheuse affiliée au Collectif de recherche-action sur le travail et l’association socioéconomique (), membre du LLDRL et du ainsi que chercheuse associée au . Auparavant, à titre de journaliste indépendante, elle a produit des reportages écrits, radiophoniques et vidéo au Québec et en Amérique centrale pour divers médias conventionnels et alternatifs. Elle s’est aussi impliquée bénévolement dans les années 2000 à la , en coordonnant le Comité pour les droits des personnes migrantes et réfugiées.
Julia Selman-Ayetey
Julia est candidate au doctorat à l’Institut de droit aérien et spatial de l’Université À¦°óSMÉçÇø. Elle est également maître de conférences à la University of Cape Coast et a occupé des fonctions académiques au King’s College London et à la University of Oxford.Ìý
Julia a précédemment pratiqué le droit en tant que barrister à Londres, et est une ancienne conseillère du gouvernement britannique. Elle a publié plusieurs chapitres de livres et articles de revues sur le droit constitutionnel, pénal et international. Récemment, elle a rédigé le rapport national spécial sur le Ghana, qui a informé le rapport thématique de l’Académie internationale de droit comparé sur les formes contemporaines d’esclavages, y compris les causes et les conséquences.Ìý
Edward van DaalenÌý
Edward van Daalen est chercheur postdoctoral à la Faculté de droit de l'Université À¦°óSMÉçÇø, où il travaille sur les intersections entre le droit international du travail, le développement international et les droits de l'enfant. Il est titulaire d'un doctorat en droit de l'Université de Genève, pour lequel il a étudié le rôle et la résistance des enfants travailleurs dans l'histoire du droit international du travail. Il est le fondateur de deux séminaires de recherche: "Children and Work Research Series" () et "Eating Popcorn like a Lawyer: A Law and Film Seminar ".
Leanna Katz
Leanna est étudiante au doctorat à la Faculté de droit de l’Université À¦°óSMÉçÇø, boursière O’Brien au Centre sur les droits de la personne et le pluralisme juridique de À¦°óSMÉçÇø, et boursière doctorale du CRSH. Ses intérêts de recherche comprennent le droit du travail et de l’emploi, le droit de la protection sociale, le droit des contrats, le droit administratif et la théorie juridique critique et féministe.Ìý
Les travaux de Leanna ont été publiés ou sont à paraître dans la Canadian Labour and Employment Law Journal, le Georgetown Journal on Poverty Law and Policy, la Windsor Review of Legal and Social Issues et le Commonwealth Judicial Journal.Ìý
Leanna a auparavant été auxiliaire juridique à la Cour suprême du Canada et à la Cour d’appel de la Colombie-Britannique, et elle a été avocate chez Sullivan & Cromwell LLP. Elle a obtenu un LL.M. de la Harvard Law School, un J.D. de la Faculté de droit de l’Université de Toronto et un B.A.Sc. du programme d’arts et de sciences de l’Université McMaster.Ìý
Mohammed Odusanya
Mohammed est candidat au BCL/JD de la Faculté de Droit de l’Université À¦°óSMÉçÇø, où il est assistance de recherche au Laboratoire depuis février 2022. Avant de commencer ses études en droit, il a obtenu un B.A. en histoire de l’art et études sur le genre, la sexualité, le féminisme et la justice sociale à l’Université À¦°óSMÉçÇø.Ìý
Mohammed est le fondateur du Il est également membre de l’Association des étudiant.e.s noir.e.s en droit de À¦°óSMÉçÇø, et a déjà participé à la Clinique d’information juridique de À¦°óSMÉçÇø. Mohammed a reçu le prix Spirit of the Moot lors du concours Julius Alexander Isaac Moot, en plus de se classe deuxième au classement général avec son.a coéquipier.ère. Il a également été reconnu par le prix d’excellence de l’Association des étudiant.e.s noir.e.s du Canada en 2023.Ìý
Charles LurquinÌý
Charles Lurquin est doctorant (DCL) à la Faculté de Droit de l'Université À¦°óSMÉçÇø, sous la supervision de la Professeure Adelle Blackett. Il est un GRIPP Graduate Fellow, et il est assistant de recherche au LLDRL chargé de la liaison avec le mouvement #DemocratizingWork (). Avant d'entamer son doctorat à À¦°óSMÉçÇø, il a fait son droit à l'Université catholique de Louvain, en Belgique. Il a ensuite réalisé une seconde maîtrise en Science politique à l'Université de Montréal, axée dans le domaine de la théorie politique et la théorie du droit. Les domaines de recherche de Charles portent principalement sur le droit du travail international, européen et transnational, le droit international public, la théorie politique et la théorie du droit. Sa thèse de doctorat porte sur l’approche de la démocratie au travail par le droit, notamment les droits de travailleurs de participer aux décisions dans l’entreprise et leurs droits politiques dans l’économie.Ìý
Mathilde Baril-JannardÌý
Mathilde Baril-Jannard est étudiante à la maîtrise (thèse) à la faculté de droit de l’Université À¦°óSMÉçÇø, sous la direction de la Professeure Adelle Blackett. Ses recherches académiques se consacrent à la nécessaire critique et réévaluation des fondements narratifs en droit du travail. Sa thèse de maîtrise porte sur l’œuvre de l’artiste visuel afro-américain Jacob Lawrence, The Migration Series, et interroge, par celle-ci, l’histoire des rapports collectifs du travail et de leur articulation en Amérique du Nord. Diplômée de l’Université de Montréal (LL.B., J.D.), elle a été avocate et avocate recherchiste, entre 2014 et 2022, au service juridique de la Confédération des syndicats nationaux. Elle a été finaliste pour le titre Avocate de l’année (2023) par le Jeune Barreau de Montréal dans la catégorie Droit du travail et administratif. Elle s’implique tout autant dans la communauté universitaire à titre de co-organisatrice de la série de séminaires, Eating Popcorn like a Lawyer, que dans la communauté LGBTQ2+, notamment en tant que membre du conseil d’administration du GRIS-Montréal.
Priyanka Preet
Priyanka Preet est étudiante à la maîtrise en droit à la Faculté de droit de À¦°óSMÉçÇø. Son mémoire porte sur l'amélioration du taux de participation des femmes à l’emploi en Inde par le biais de mesures spécifiques inspirées particulièrement du modèle canadien d’équité en matière d’emploi. Elle détient une bourse d’admission de À¦°óSMÉçÇø et la bourse d'études du CRIMT. Elle est titulaire d'un B.A. LL.B.(Hons.) de la National Law School, Lucknow, Inde, avecÌýfirst division. Priyanka a aussi représenté son université en tant queÌýUnited Nations Millennium FellowÌýen 2021. En Inde, elle a travaillé en tant que pigiste juridique et a effectué des stages au Bureau du Juge en Chef de l'Inde, au Bureau duÌýAdditional Solicitor General, auxÌýchambers of Senior AdvocatesÌýet à laÌýCentral Information Commission, à New Delhi. Elle a rédigé plusieurs articles pour des revues nationales et internationales, ainsi que pour des sites d'information nationaux, des magazines et des blogs juridiques. Elle a présenté ses recherches à l'Université d'Oxford, à l'Université de Dublin, à l'UniversitéÌýCatolicaÌýet à l'Université À¦°óSMÉçÇø. Bien qu’ayant traité divers domaines du droit en Inde et au Canada, elle s’intéresse particulièrement au droit du travail, au droit constitutionnel, aux droits humains et au droit international public.
Rébecca BrassardÌý
Rébecca Brassard, Canadienne française originaire de la Colombie-Britannique, est profondément attachée à la justice sociale et à la défense des droits. Après avoir terminé son baccalauréat en sciences politiques et en études de genre à l'Université Simon Fraser, elle s'est inscrite au programme BCL/JD de l'Université À¦°óSMÉçÇø, où elle est actuellement en troisième année.Ìý
Au cours de sa deuxième année, Rébecca a rejoint l’Association pour les droits des travailleuses.rs de maison et de ferme en tant que stagiaire en recherche juridique. Actuellement directrice des communications à la Clinique d'information juridique à À¦°óSMÉçÇø, Rébecca continue de s'intéresser aux droits des travailleurs et des locataires. Son rôle d'assistante de recherche au Laboratoire de recherche sur le droit du travail et le développement lui permet d'approfondir sa passion pour le droit du travail.ÌýÌý
Navya BaradiÌý
Navya Baradi est étudiante au B.C.L./J.D. à la Faculté de droit de l'Université À¦°óSMÉçÇø. Elle est diplômée d'un baccalauréat en commerce de l'Université de l'Alberta, et s'est particulièrement impliquée dans diverses organisations communautaires et étudiantes au cours de ses études afin de soutenir une main-d'Å“uvre diverse sur le plan du genre. Elle est rédactrice à la Revue de droit du développement durable de À¦°óSMÉçÇø (RDDDM) et est membre de l'exécutif du Women of Colour Collective. Alors que Navya entame sa carrière en droit, elle souhaite explorer davantage l'intersection du genre, du travail et des droits humains dans un environnement de commerce international.
Visiteurs
Professeur Jason Haynes
Dr Haynes a été consultant juridique auprès de plusieurs gouvernements et organisations internationales, notamment les gouvernements du Canada, de la Jamaïque, de la Barbade et de Saint-Vincent-et-les Grenadines, l'American Bar Association (Rule of Law Initiative), le British Institute of International and Comparative Law (BIICL), la CARICOM et l'Union européenne (programme EDF), la Banque mondiale et l'Association caribéenne des comités nationaux olympiques (CANOC). Il a également fourni des conseils d'expert à divers gouvernements et organisations internationales, notamment l'ONUDC, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), l'Association parlementaire du Commonwealth (CPA), USAID et INTERPOL.Ìý
Il a rédigé les projets de loi sur la protection des personnes vivant avec un handicap pour la Barbade et Saint-Vincent-et-les Grenadines; ainsi que la législation type de l'OIM sur le trafic de migrant.e.; et le Guide sur la traite des êtres humains pour les juges et les procureur.e.s de l'American Bar Association. En sa qualité de rapporteur national spécial sur l'esclavage contemporain pour l'Académie internationale de droit comparé, il a rédigé le rapport sur les continuités et les discontinuités entre les formes historiques et contemporaines d'esclavage dans les Caraïbes. En tant que membre du Comité consultatif sur la détermination de la peine, Dr Haynes, ainsi que d'éminent.e.s juges des Caraïbes et du Royaume-Uni, ont également rédigé des lignes directrices sur la détermination de la peine pour les neuf pays des Caraïbes orientales qui relèvent de la compétence de la Cour suprême des Caraïbes orientales.Ìý
Son livreÌý Ìý (2019) est largement utilisé par les forces de l'ordre, les magistrats, les procureur.e.s et les décideur.se.s politiques. Son livre, Ìý (2020), qu’il a co-écrit, a guidé les politiques opérationnelles de plusieurs fédérations sportives dans les Caraïbes, et sert de point de référence dans la résolution des différends sportifs entre les athlètes et les fédérations sportives.Ìý
Ses recherches sur la traite des êtres humains ont remporté le Ìý en 2022.Ìý
Dr. Anne TrebilcockÌý
Dr Anne Trebilcock est l'ancienne conseillère juridique de l'Organisation internationale du travail, où elle a occupé divers postes au fil des ans. Ses fonctions ont inclus des services consultatifs sur la réforme du droit du travail dans de nombreux pays, et la codirection du programme de promotion de la Déclaration de l'OIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail. Elle est actuellement associée à l'Institut de droit du travail de l’Université de Göttingen, en Allemagne, et a enseigné dans plusieurs universités d'Amérique du Nord et d’Europe. Ancienne vice-présidente du Tribunal administratif de la Banque asiatique de développement et du Tribunal d'appel de l’Alliance GAVI, elle est présentement membre du Tribunal administratif de l'OTAN depuis 2021 et arbitre les appels pour l’Organisation internationale de droit du développement. Elle figure également sur la liste de l'Union européenne pour présider des groupes d'expert.e.s dans le cadre d’accords commerciaux de l’UE avec des pays tiers.Ìý
Anne Trebilcock est co-éditrice de (2013), du (2015), et de (2023), éditrice de (collection de recherche, 2018), et autrice de nombreux articles de revue. Elle siège sur le comité de rédaction de , pour lequel elle a fait des traductions du français et de l’espagnol ainsi que de courts commentaires.Ìý
Elle écrit sur l'OIT et ses normes, les entreprises et les droits humains, et la discrimination. Membre du Barreau de l’État du Michigan, elle est titulaire d'un B.A. du Wellesley College et d’un JD de Berkeley Law. En 2020, elle a reçu un doctorat honoris causa de la Faculté de droit de l'Université de Göttingen.Ìý
Anciens Visiteurs
- Leila Kawar, 2019
-
Lorena Poblete (O’Brien Fellow), 2018Ìý
-
Radha D’Souza (O’Brien Fellow), 2018Ìý
-
Dzodzi TsikataÌý (O’Brien Fellow), 2019Ìý
-
Assata Kone (O’Brien Fellow), 2014Ìý
-
Gabriela Medici (Graduate Research Trainee), 2014
-
Chrysal Kenoukon
Anciens membres
Ce qu'était alors le Réseau de recherche sur le droit du travail et le développement se réunit pour la première fois en 2007. Il regroupait un petit collectif uni mais pas pour autant exclusif de chercheures dont l’expertise et l’expérience dépassent le cadre de la réglementation du travail telle qu’il a été traditionnellement défini. Les membres fondatrices de ce collectif étaient Rose-Marie Belle Antoine, professeure de droit du travail et de droit financier offshore et doyenne de la faculté de droit de la University of the West-Indies; Diamond Ashiagbor, aujourd’hui professeure de droit et directrice de recherche pour l’Institute of Advanced Studies à Londres; Chantal Thomas, professeure de droit et directrice de l'Initiative Clarke pour le droit et le développement au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, de la Cornell University; Dzodzi Tsikata, alors directrice du Centre d'études et de plaidoyer sur le genre (CEGENSA) et professeure associée à l’Institut de recherche statistique, sociale et économique (ISSER) de laÌý University of Ghana; et Adelle Blackett, actuellement directrice du Laboratoire.Ìý
Le Réseau s’est originalement réuni en tant que groupe de lecture axé sur les relations Nord-Sud dans la régulation de la nouvelle économie, et a examiné les façons dont la restructuration économique recrée les conditions du Sud dans le Nord. L'accent a été délibérément mis sur l’Afrique et la diaspora africaine, ce qui a nécessité une attention aux formes antérieures de construction du marché racialisé et genré. L’engagement approfondi du collectif avec le travail de chacune a conduit à un numéro spécial dans le Comparative Labour Law and Policy Journal sur le droit du travail et le développement (2011).Ìý
Ce numéro spécial a été le début de la recherche, de la réflexion et de l’écriture des membres du Réseau sur un cadre de droit du travail qui regarde droit dans les yeux l’inégalité globale et la situation postcoloniale. Ces premiers travaux ont profondément façonné le Laboratoire qui, près de vingt ans plus tard, reste fidèle à la mission du Réseau.Ìý
Postdoctoral fellowsÌý
- Laura Dehaibi, DCL 2020, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Liam McHugh Russell, PhD 2019, European University InstituteÌý
- Thierry Galani Tiemeni, LLD 2015, University of Western CapeÌý
- Armel Brice Adanhounme, PhD, HEC MontréalÌý
- Martin Gallié, LLD 2006, Université de Paris XÌý
Chercheur.se.s doctoraux.lesÌý
- Si Chen, DCL, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Myriam Dumont-Robillard, DCL 2018, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Isabelle Deschamps, DCL, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Sabaa Khan, DCL, À¦°óSMÉçÇø – Coordinatrice scientifiqueÌý
- Zobaida Khan, DCL, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Gabriela Medici, PhD 2015, University of ZurichÌý
- Maude Choko, DCL 2015, À¦°óSMÉçÇøÌý
Assistant.e.s de rechercheÌý
- Béatrice Rutayisire, BCL/JD 2024, À¦°óSMÉçÇø
- Austin McDougall, BCL/JD 2024, À¦°óSMÉçÇø
- Husna Sarwar, BCL/JD 2024, À¦°óSMÉçÇø
- Audrey Parent, BCL/JD 2023, À¦°óSMÉçÇø
- Georgia Therriault, BCL/JD 2023, À¦°óSMÉçÇø
- Larissa Parker, BCL/JD 2021, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Morgan McGinn, BCL/JD 2021, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Lian Francis, BCL/JD 2020, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Zakia Jahan, BCL/JD 2020, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Cassandra Richards, BCL/JD 2019, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Sydney Lang, BCL/JD 2019, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Emily Ann Painter, BCL/JD 2019, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Talia Ralph, BCL/LLB 2019, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Alice Mirlesse, BCL/LLB 2018, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Aurélie Lanctôt, BCL/LLB 2017, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Michael Blashko, BCL/LLB 2017, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Renz Ciron, BCL/LLB 2017Ìý
- Mark Phillips, BCL/LLB 2015, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Marion Rebière, LLM 2015, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Juan Sebastian Rodriguez Alarcón, LLM 2015, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Angela Slater, BCL/LLB 2015, À¦°óSMÉçÇø – LLDRL Intern in International Human RightsÌý
- Marion Sandilands, BCL/LLB 2014, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Hugo Collin-Desrosiers, BCL/LLB 2013, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Amanda Gibeault, BCL/LLB 2012 – Coordinatrice scientifiqueÌý
- Daniel Crespo, BCL/LLB 2012Ìý
- Mae Nam, BCL/LLB 2011, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Sarah Goldbaum, BCL/LLB 2011, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Kathleen Kaufman, BCL/LLB 2010, À¦°óSMÉçÇø – Coordinatrice scientifiqueÌý
- Gregory Ko, BCL/LLB 2010, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Alika Hendricks, BCL/LLB 2009, À¦°óSMÉçÇø – Coordinatrice scientifiqueÌý
- Gaël Pétillon, BCL/LLB 2009, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Kathleen Hadekel, BCL/LLB 2009, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Alison Adam, BCL/LLB 2008, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Adrienne Gibson, BCL/LLB 2008, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Tatiana Gomez, BCL/LLB 2008, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Mélyssa Rinaldo, LLM 2005, Université de la RochelleÌý
- Amarkai Laryea, BCL/LLB 2002, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Andina van Isschot, BCL/LLB 2002, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Margaret Williams, PhD Candidate in Education, À¦°óSMÉçÇø – Coordinatrice scientifiqueÌý
- Nadir Khan, BCL/JD, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Amina Chaouni, BCL/LLB, À¦°óSMÉçÇøÌý
- Yéfoungnigui SiluéÌý
- Lucia PizarroÌý
- Sabrina GhellabÌý