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1re édition : Faire trembler les fondations

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Des participants au colloque

Le CRIEM et le (FBDM) ont tenu la première édition du colloque international Faire trembler les fondations les 28, 29 et 30 octobre 2021, à Auditorium BAnQ.

La programmation complète du colloque est disponible sur le . Il est également possible de visualiser les communications sur la .

Thématique générale

Métropolis, Gotham City, New York, Berlin, Bruxelles, voire Montréal : qu’elles soient fantasmées ou ancrées dans la réalité, cités obscures ou villes lumière, les représentations urbaines s’immiscent souvent dans l’univers créatif des acteur∙rice∙s de la bande dessinée. En filigrane des tribulations de leurs protagonistes ou personnages prédominants, la ville et ses fondements sont d’ailleurs sans cesse malmenés, redessinés ou rêvés. Des immeubles sont fracassés ou utilisés comme armes, alors que des super-héro·ïne·s mènent une lutte effrénée dans la ville contre leurs adversaires. Des protagonistes circulent dans les villes du futur – qu’elles soient utopies ou dystopies – où des dessinateur·rice·s en profitent pour recréer les pourtours de la ville attendue, suscitant du même coup chez leurs critiques et adeptes une réflexion sur l’aménagement urbain et ses limites. D’autres brouillent les codes du genre ou usent de métaphores architecturales et urbaines pour remettre en question la construction ou le démantèlement de leur récit. Au fil de leurs coups de crayon, les créateur·rice·s de bandes dessinées font donc trembler les fondations littérales et métaphoriques de la ville, leurs représentations et les enjeux urbains auxquels celle-ci fait face.

Quels processus les artisan·e·s de la bande dessinée mettent-il·elle·s en place pour faire trembler ces fondations ? Les propositions de communications pouvaient répondre à l’un ou plusieurs des axes suivants :

1. Faire trembler les fondations… de la ville

Les fondations de la ville sont ébranlées de nombreuses façons dans le 9e art. Son architecture peut être secouée, réduite en poussière (combats entre super-héro·ïne·s et leurs opposant·e·s, situations de conflits armés, récits sur la création ou le démantèlement de quartiers, etc.). Les fondements mêmes de principes architecturaux ou d’aménagement urbain peuvent également être réinventés par des visions – utopiques ou dystopiques – de la ville du futur ou de centres urbains fantasmés (pensons à Winsor McCay, Mœbius, les gratte-ciels cathédrales de la modernité inspirées de Hugh Ferris, etc.).

2. Faire trembler les fondations… de la société

Il est également possible pour les artisan·e·s de la bande dessinée de remettre en question les a priori des sociétés urbaines. En illustrant et en abordant certaines préoccupations vécues dans les centres urbains, les bédéistes font ressurgir des perturbations culturelles, religieuses, sociales, économiques, etc., un ordre établi de la société qui peut être à loisir critiqué. Songeons aux travaux d’un Guy Delisle (Shenzhen, Pyongyang), d’un Joe Sacco (Palestine, Safe Area Goražde) ou d’une Chantal Montellier (Wonder City, Tchernobyl mon amour).

3. Faire trembler les fondations… du médium

Les créateur·rice·s du 9e art font enfin trembler les fondations du médium, notamment en faisant usage de métaphores urbaines ou architecturales pour remettre en question leurs processus créatifs et la construction de leurs récits, à l’image d’un Chris Ware avec son Building Stories ou encore Les Cités obscures de François Schuiten et Benoît Peeters.

Directeur scientifique

  • Mario Beaulac – professeur, École multidisciplinaire de l’image, Université du Québec en Outaouais

Membres du comité scientifique

  • Johanne Desrochers – directrice générale, FBDM
  • Dominique Gazo – directrice des bibliothèques de Montréal, Ville de Montréal
  • Anna Giaufret – membre internationale, CRIEM; professeure adjointe, Département de langues et cultures modernes et françaises, Université de Gênes
  • Marc-André GouletÌý– chef de service, section Arts et littérature, Grande Bibliothèque (BAnQ)
  • Dominic Hardy – professeur, Département d’histoire de l’art, Université du Québec à Montréal
  • Nik Luka – directeur associé, CRIEM; professeur adjoint, École d’urbanisme et École d’architecture Peter Guo-hua Fu, Université À¦°óSMÉçÇø
  • François Vigneault – bédéiste

Comité organisateur

  • Johanne Desrochers – directrice générale, FBDM
  • Audray Fontaine – coordonnatrice en transfert des savoirs, CRIEM
  • Louise Guillemette-Labory – présidente du conseil d’administration, FBDM
  • Virginie Mont-Reynaud – coordonnatrice à la programmation et logistique, FBDM

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