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Une base de données mondiale au service de la gestion des eaux

Un projet dirigé par l’Université À¦°óSMÉçÇø dotera les »å鳦ideurs d’outils pour bien évaluer les compromis entre l’utilisation humaine et la protection des écosystèmes
±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 8 October 2024

Une base de données novatrice mise sur pied par le consortium transformera la façon dont les renseignements sur les barrages et les réservoirs sont utilisés dans les processus »å鳦isionnels.

Sous la direction de membres d’un laboratoire de recherche de l’Université À¦°óSMÉçÇø, et grâce à du financement du Fonds mondial pour la nature (WWF) et de la Banque mondiale, des ensembles de données provenant des quatre coins de la planète sont fusionnés dans une base de données devenue la ressource la plus complète pour les analyses à grande échelle.

Qu’ils soient grands ou petits, les barrages construits sur les cours d’eau jouent un rôle essentiel dans l’approvisionnement en eau, la protection contre les inondations, la production d’énergie hydroélectrique et la navigation. Toutefois, leur présence a des conséquences écologiques, comme la fragmentation des écosystèmes des cours d’eau et la perturbation de l’écoulement des sédiments. Grâce à la base de données du GDW, les équipes de recherche et les »å鳦ideurs peuvent effectuer des analyses à grande échelle de ces inconvénients et ainsi mettre au point une gestion des eaux sensée et durable.

« La quantité et la pertinence des données permettront de réaliser des analyses auparavant impossibles et, ainsi, de parvenir à un équilibre entre l’exploitation des ressources en eau pour une utilisation humaine et la protection des écosystèmes qui dépendent de ces cours d’eau », explique Bernhard Lehner, professeur agrégé au Département de géographie de l’Université À¦°óSMÉçÇø, qui a supervisé le projet de base de données dans son laboratoire de recherche au cours des trois dernières années.

Des 41 145 barrages que renferme la base de données, 450 se trouvent au Canada, et de ce nombre, plus du tiers servent principalement à la production d’énergie hydroélectrique. Bien que les ouvrages canadiens ne constituent qu’un pour cent des barrages répertoriés dans la base de données, ils retiennent l’eau de réservoirs comptant parmi les plus grands du monde et constituant environ 11 pour cent de la capacité totale de stockage d’eau sur la planète. Le Canada joue donc un rôle important dans la gestion des réserves d’eau douce mondiales.

« La constitution de cette base de données est une étape importante dans la création d’une base de données exhaustive et fiable des barrages et des réservoirs de la planète. Nous pouvons maintenant effectuer un large éventail d’analyses sur les ressources hydriques qui ont des répercussions importantes sur la gestion des ressources en eau et la préservation des systèmes d’eau douce, essentiels à l’humain et à la nature », renchérit Michele Thieme, directrice adjointe chargée des écosystèmes d’eau douce au Fonds mondial pour la nature.

Les 41 145 barrages répertoriés dans la version 1.0 de la base de données du GDW sont associés à 35 295 réservoirs, qui représentent une capacité de stockage cumulative de 7 420 km³ et une superficie d’eaux de surface de 304 600 km². GrâceÌýà ces données, chercheurs, »å鳦ideurs et agents de protection de la nature peuvent, plus que jamais, faire une évaluation éclairée des coûts et des avantages socio-économiques et environnementaux des barrages.

« La base de données du Global Dam Watch (GDW) regroupe les plus importants ensembles de données en libre accès du monde en une seule ressource renfermant des renseignements fiables sur les barrages. Combinée à d’autres outils offerts sur , cette base de données fournit aux scientifiques les moyens de mettre en évidence les coûts et les avantages socio-économiques et environnementaux des barrages », précise Mark Mulligan, professeur de géographie physique et environnementale au King’s College de Londres et co-directeur du consortium GDW.

Le projet a été une source d’apprentissage pratique précieuse pour une équipe d’étudiantes et d’étudiants au premier cycle et aux cycles supérieurs de l’Université À¦°óSMÉçÇø. Bon nombre d’entre eux ont participé activement à la recherche et à la collecte de données. Plusieurs personnes ont également joué un rôle important en épaulant les co-auteures et co-auteurs mentionnés dans l’article révisé par des pairs qui a été publié dans Scientific Data.

Chercheurs et »å鳦ideurs trouveront des renseignements sur la base de données du GDW dans Scientific Data; ils peuvent également accéder à l’ensemble des données sur les systèmes de gestion des eaux .

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