À¦°óSMÉçÇø

La biodiversité du Québec

Le biodiversité de Quebec dans Musée RedpathÌý

Anatomie et fonctions chez l’animal (cycleÌý2)

Pendant leur évolution, au cours des 30Ìýderniers millions d’années, les animaux ont acquis diverses caractéristiques anatomiques uniques destinées à l’accomplissement de fonctions particulières. Certaines de ces caractéristiques spécialisées peuvent facilement être observées sur les animaux exposés dans la section du Musée Redpath consacrée à la biodiversité du Québec. Voici une liste de ces caractéristiques anatomiques spécialisées et une description de leur fonction.

Fourrure

La fourrure est la peau des mammifères munie de son poil. Elle est constituée en grande partie de kératine, une substance très semblable à celle des ongles et des cheveux chez l’homme. La fourrure sert principalement à isoler le corps de l’animal, à le garder au chaud et à le protéger du froid. Plus la fourrure est épaisse, plus son pouvoir isolant est grand. Les mammifères qui vivent dans l’Arctique bénéficient grandement de la protection offerte par leur épaisse fourrure. Les animaux exposés au MuséeÌýRedpath, comme le bÅ“uf musqué, le renard arctique et l’ours polaire, survivent dans les conditions arctiques grâce à leur fourrure très dense.

Griffes

Cette caractéristique particulière peut être observée chez tous les amniotes (reptiles, oiseaux et mammifères) et remplit plusieurs fonctions, selon le mode de vie de l’animal. Les griffes sont également constituées de kératine, comme les cheveux. Dans le cas des prédateurs, comme le lynx du Canada, le loup gris ou le pygargue à tête blanche, les griffes servent à attraper et à enserrer leurs proies. Dans le cas des espèces fouisseuses, comme la marmotte ou la mouffette rayée, les griffes servent à creuser le sol. Enfin, dans le cas des animaux arboricoles, comme les écureuils, les griffes servent à s’agripper aux surfaces sur lesquelles ils grimpent, comme l’écorce des arbres. Les griffes constituent une caractéristique anatomique très polyvalente et sont utilisées de diverses façons.

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Les écailles ont connu une évolution différente chez les poissons et les reptiles, mais elles ont une fonction de protection chez les deux groupes. Dans le cas des poissons, les écailles protègent le corps de l’animal des prédateurs ou des coups, à l’instar d’une armure. Elles ont la même fonction chez les reptiles, mais les protègent également de la déshydratation lorsqu’ils se déplacent sur la terre ferme. Elles agissent comme une couche imperméable, empêchant l’eau de s’évaporer. On trouve également des écailles sur les pattes des oiseaux, qui sont dépourvues de plumes.

Bec

Le bec est une caractéristique anatomique des oiseaux. Composé de kératine, comme les griffes, il possède plusieurs fonctions, mais les oiseaux l’utilisent principalement pour se nourrir. La forme du bec permet d’en savoir beaucoup sur le régime alimentaire de l’oiseau5. Ainsi, les oiseaux insectivores, comme la paruline couronnée, possèdent un bec court et étroit, qu’ils utilisent pour attraper des insectes. Les oiseaux granivores, comme le durbec des sapins, sont dotés d’un bec court, mais large, qui leur permettent d’écraser les grains et les graines afin de pouvoir se nourrir de leur centre riche en éléments nutritifs. Les oiseaux de proie, comme l’autour des palombes et le pygargue à tête blanche, possèdent un bec de rapace qu’ils utilisent pour lacérer la peau de leurs proies. Les espèces piscivores, comme le grand héron et le martin-pêcheur, ont un long bec mince et pointu dont ils se servent pour harponner et attraper les poissons.

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Reconnaissance des Terres

L’Université À¦°óSMÉçÇø est située sur un territoire qui a longtemps servi de lieu de rencontre et d’échange autochtone, notamment pour les Haudenosaunee et les Anishinaabeg. Nous saluons et remercions les divers peuples autochtones qui ont enrichi de leur présence ce territoire qui accueille aujourd’hui des gens de partout dans le monde.

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