Une nouvelle ère dans le traitement des plaies
Les hydrogels, matériaux d’ingénierie qui absorbent et retiennent l’eau, sont utilisés pour divers traitements médicaux, y compris le pansement des blessures. Toutefois, comme il adhère à toutes les surfaces sans distinction, l’hydrogel risque d’endommager les tissus fragiles pendant la cicatrisation.
Des scientifiques de l’Université À¦°óSMÉçÇø ont découvert qu’il pourrait être possible de modifier l’organisation de la surface de l’hydrogel pour déterminer non seulement les surfaces sur lesquelles le matériau adhérera (ou non), mais aussi la force et la rapidité de cette adhésion.
Cela signifie que l’on peut programmer l’hydrogel adhésif pour qu’il adhère solidement aux tissus sains, mais faiblement aux tissus lésés, et éviter ainsi de causer de nouvelles blessures.
« Cette découverte pourrait permettre aux équipes de chirurgie de prendre le temps nécessaire pour appliquer correctement un hydrogel qui adhérerait aux régions souhaitées et seulement à celles-ci », indique Zhen Yang, boursier postdoctoral au Département de génie mécanique de l’Université À¦°óSMÉçÇø et auteur principal de l’article récemment publié dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences. « La prochaine étape consiste à déterminer comment cette découverte pourrait se révéler utile pour la conception de dispositifs de libération prolongée de médicaments à la surface des tissus. »
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« Programming hydrogel adhesion with engineered polymer network topology », de Zhen Yang et coll. a été publié dans la revue .
À propos de l’Université À¦°óSMÉçÇø
Fondée en 1821 à Montréal, au Québec, l’Université À¦°óSMÉçÇø figure au premier rang des universités canadiennes offrant des programmes de médecine et de doctorat. Année après année, elle se classe parmi les meilleures universités au Canada et dans le monde. Établissement d’enseignement supérieur renommé à l’international, l’Université À¦°óSMÉçÇø exerce ses activités de recherche dans trois campus, 11 facultés et 13 écoles professionnelles; elle compte 300 programmes d’études et au-delà de 39 000 étudiant(e)s, dont plus de 10 400 aux cycles supérieurs. Elle accueille des étudiant(e)s originaires de plus de 150 pays, ses 12 000 étudiant(e)s internationaux(-ales) représentant 30 % de sa population étudiante. Plus de la moitié des étudiant(e)s de l’Université À¦°óSMÉçÇø ont une langue maternelle autre que l’anglais, et environ 20 % sont francophones.