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À¦°óSMÉçÇø et l'avenir du Mont-Royal

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 23 May 2002

Le Mont-Royal est un élément distinctif du paysage montréalais qui est apprécié de tous les habitants de la métropole. Fondée en 1821, l'Université À¦°óSMÉçÇø est selon toute vraisemblance le deuxième plus ancien résident continu du versant sud de la montagne, après les Sulpiciens. Elle entretient donc depuis longtemps des liens étroits avec le Mont-Royal. Malgré ses ressources limitées, dont la majeure partie doit être consacrée à sa mission éducative, l'Université a pris de nombreuses mesures pour assurer la protection de ce milieu naturel et bâti qui nous est si cher à tous.

«Il ne fait aucun doute que À¦°óSMÉçÇø est le plus important propriétaire d'édifices à valeur patrimoniale du centre-ville de Montréal», a rappelé le vice-principal administration et finance Morty Yalovsky, lors de la présentation cet après-midi du ³¾Ã©³¾´Ç¾±°ù±ð de l'Université À¦°óSMÉçÇø sur l'avenir du Mont-Royal devant la Commission des biens culturels du Québec. «Depuis l'adoption, en 1976, du rapport interne sur la préservation des bâtiments par le Comité sénatorial sur l'aménagement physique du campus du centre-ville,» de préciser M.Yalovsky, «l'Université À¦°óSMÉçÇø s'est fait un devoir d'administrer avec soin ses biens patrimoniaux. Depuis l'établissement de la zone de protection du Mont-Royal en 1989, nous avons investi plus de 20 millions de dollars dans l'entretien d'édifices et de propriétés historiques. Et nous l'avons fait presque exclusivement à l'aide de sources de financement privées.»

Le milieu bâti n'est pas le seul élément du patrimoine matériel dont À¦°óSMÉçÇø assure la gérance. L'Université doit également assurer la protection et l'amélioration de son cadre naturel. Le campus principal est l'un des plus grands espaces verts du centre-ville et est fréquenté toute l'année tant par les membres de l'Université que par la collectivité en général. La préservation de cette zone verte qui sert de tampon entre le parc du Mont-Royal et le centre-ville fait partie intégrante de la mission de l'Université.

À¦°óSMÉçÇø assure donc l'intendance de nombreux éléments du cadre bâti et naturel de Montréal. Mais sa contribution à l'essor de la métropole ne tient pas seulement à la gestion de son patrimoine architectural et à ses rapports avec la montagne. L'Université injecte chaque année plus de 600 millions de dollars dans l'économie montréalaise, et sa renommée internationale accroît la visibilité de Montréal dans le monde entier. À¦°óSMÉçÇø connaît actuellement une période de développement d'une intensité qu'on n'avait pas vue depuis le grand essor des années 1960. La majorité de ces bâtiments seront construits sur des terrains interstitiels en vertu de deux mises à jour des plans décennaux d'aménagement. Une constatation qui amena le vice-principal Yalovsky à conclure que: « Notre croissance continue augmentera cependant les pressions qui s'exercent sur le nombre restreint de terrains dont À¦°óSMÉçÇø dispose, de même que sur son cadre naturel et bâti,».

En résumé, À¦°óSMÉçÇø a besoin d'une certaine souplesse pour pouvoir continuer de se développer de façon responsable et maintenir sa réputation internationale.

L'Université À¦°óSMÉçÇø appuie les mesures prises pour assurer la protection et la pérennité du Mont-Royal, sa demeure depuis près de 200 ans. Elle souhaite toutefois l'adoption d'une structure de planification simple et directe qui lui permettra de tenir compte de ses besoins à long terme. Cette structure doit également demeurer assez souple pour lui permettre de s'adapter rapidement aux changements de situation. Enfin on apprécie à À¦°óSMÉçÇø les mécanismes existants et on se méfie de toute nouvelle structure susceptible d'ajouter des niveaux d'examen supplémentaires et de prolonger les délais d'analyse.

« Nous demandons également que l'aide financière qui nous est octroyée soit adaptée au coût réel des fonctions de gérance que nous assumons», a déclaré le vice-principal Yalovsky devant la Commission des biens culturels. «Nous aimerions que le ministère de la Culture et des Communications et le ministère de l'Éducation conjuguent leurs efforts et évitent de pénaliser l'Université en ne tenant aucun compte de sa responsabilité sociale dans l'intendance de ces pavillons patrimoniaux. Notre établissement possède une longue histoire et jouit d'une renommée mondiale. Pour que nous puissions maintenir notre réputation et continuer de nous développer et de rivaliser avec nos pairs, il est essentiel qu'on reconnaisse les caractéristiques propres à notre cadre physique et naturel et qu'on nous accorde un financement approprié. Nous entendons poursuivre notre quête de l'excellence et notre contribution au rayonnement de Montréal et du Québec, mais nous ne pouvons pas le faire sans aide ».

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