L’Université À¦°óSMÉçÇø annonce une nouvelle initiative d’exemption des droits de scolarité pour les étudiants autochtones
À compter de l’automne 2024, l’Université À¦°óSMÉçÇø assumera les droits de scolarité et les frais afférents des étudiantes et des étudiants autochtones membres d’une communauté des Premières Nations située à proximité de l’établissement ou inscrits à un programme offert en vertu d’ententes de partenariat avec l’École de service social, l’École d’éducation permanente et le Bureau de la formation en enseignement pour les Premières Nations et les Inuits. L’initiative rendra l’Université plus accessible et inclusive pour la population étudiante autochtone. Elle témoignera de la volonté de l’établissement d’améliorer ses relations avec les communautés et les nations autochtones, ainsi que de collaborer et d’établir des partenariats avec elles.
Dans son rapport de 2017, le Groupe de travail du provost sur les études et l’éducation autochtones de l’Université À¦°óSMÉçÇø énonce 52 appels à l’action qu’il estime essentiels à la réconciliation. Un bon nombre de ces appels à l’action visent l’accroissement de l’effectif étudiant autochtone à l’Université À¦°óSMÉçÇø et le renforcement du soutien qui lui est offert.
Selon Celeste Pedri-Spade, vice-provost aux initiatives autochtones, la nouvelle initiative d’exemption des droits de scolarité est un pas important vers la réparation de préjudices historiques, et vers l’établissement et le maintien de relations respectueuses et significatives entre l’Université À¦°óSMÉçÇø et les peuples autochtones.
En facilitant l’accès et la réussite des étudiantes et des étudiants des Premières Nations, nous renforçons les communautés et les nations autochtones, en particulier celles à qui appartiennent des terres sur lesquelles l’Université est située et celles qui entretiennent des liens étroits avec l’établissement par l’entremise de programmes de formation.
« On doit songer aux étudiants sous l’angle des relations qu’ils entretiennent, a affirmé Celeste Pedri-Spade. Même si notre objectif principal est d’aider les étudiantes et les étudiants autochtones, nous ne pouvons pas les dissocier de leur communauté, de leur nation et de leur terre natale. Nous ne devons pas oublier notre devoir de réconciliation dans le dossier de l’éducation des Autochtones, de ces enfants arrachés à leur famille et à leur communauté. La réconciliation passe manifestement par la reconnaissance et le respect des liens entre les étudiants autochtones, leur communauté et le territoire. »
Selon Christopher Manfredi, provost et vice-recteur principal aux études de l’Université À¦°óSMÉçÇø, un des éléments clés de la réconciliation est l’accès à l’éducation des étudiants autochtones. « C’est pourquoi nous sommes très heureux d’annoncer cette nouvelle initiative d’exemption des droits de scolarité, a-t-il ajouté. Cet engagement représente une nouvelle étape de notre réponse aux appels à l’action. Nous poursuivrons ce travail essentiel afin que les voix, les idées, les histoires et les découvertes autochtones enrichissent concrètement l’Université À¦°óSMÉçÇø. »
Renseignements sur l’Initiative d’exemption des droits de scolarité pour les étudiants autochtones
L’Initiative sera mise en œuvre progressivement. Pendant la première étape, les personnes suivantes seront admissibles :
1. Étudiantes et étudiants actuels et nouveaux des collectivités kanien’kehà :ka (mohawks) locales : Située à Tiohtià :ke, l’Université À¦°óSMÉçÇø fera profiter de son initiative les étudiants des Premières Nations membres des communautés de Kahnawà :ke, de Kanesatake et d’Akwesasne (y compris les membres de la tribu mohawk de Saint-Régis). Bien qu’elle soit située en Ontario, la communauté haudenosaunee des Six Nations de Grand River participera, elle aussi, à la première étape de l’Initiative. L’Université À¦°óSMÉçÇø reconnaît ainsi qu’au xixe siècle, elle a tiré profit d’un prêt du gouvernement fédéral lié à des fonds alloués aux Six Nations de Grand River. Dans un esprit de réparation et de réconciliation, l’Université a décidé d’étendre l’initiative d’exemption des droits de scolarité à la population étudiante de cette nation.
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2. Étudiantes et étudiants actuels et nouveaux membres d’un des groupes suivants et candidats à un diplôme de l’École de service social, de l’École d’éducation permanente et du Bureau de la formation en enseignement pour les Premières Nations et les Inuits :
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- Nation crie de Mistissini
- Nation crie d’Eastmain
- Gouvernement de la nation crie
- Nation crie de Chisasibi
- Chisasibi Eeyou Resource and Research Institute
- Nation crie d’Oujé-Bougoumou
- Société Makivik
- Régie régionale de la santé et des services sociaux Nunavik
- Kativik Ilisarniliriniq
- Commission scolaire crie
- Comité naskapi de l’éducation
- Listuguj Education Directorate
- Micmacs de Gesgapegiag
- Nunavik
- Mamu Tshishkutamashutau Innu Education
- Association pour la préservation de la langue mohawk de Kanehsatà :ke*
- Kahnawà :ke Education Center*
* Deux groupes avec lesquels nous avons conclu un partenariat (le Kahnawà :ke Education Center et l’Association pour la préservation de la langue mohawk de Kanehsatà :ke) figurent dans la catégorie B de la liste. Cela dit, les étudiants autochtones membres de ces groupes, en vertu de leur citoyenneté ou de leur appartenance communautaire, sont également admissibles à la catégorie A.