Les fournisseurs de soins inadéquatement formés pour reconnaître la douleur des enfants maltraités
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Une nouvelle étude menée par une équipe de recherche de l’Université À¦°óSMÉçÇø suggère que de nombreux professionnels de la santé ne sont pas dotés des outils nécessaires pour évaluer la douleur chez les enfants victimes de maltraitance. Or, cela peut mener à un traitement inadéquat de la douleur et aggraver les effets physiques et émotifs de la maltraitance.
« Notre étude montre un besoin criant pour de la formation chez les professionnels de la santé quant aux répercussions de la maltraitance envers les enfants », explique Matthew Baker, auteur principal de l’étude et doctorant au Programme de psychologie appliquée de l’enfant en milieu scolaire de l’Université À¦°óSMÉçÇø.
L’équipe de recherche a sondé 100 fournisseurs de soins de santé au Canada et aux États-Unis au moyen d’un questionnaire en ligne. Résultat : seulement 13 % d’entre eux ont déclaré avoir reçu de la formation sur la maltraitance envers les enfants et les répercussions sur l’évaluation de la douleur. Soulignons par ailleurs que les professionnels ayant reçu de la formation continue sur la maltraitance infantile étaient plus enclins à tenir compte de son incidence sur la douleur exprimée par l’enfant et à ajuster leur évaluation en conséquence.
« Compte tenu du très faible taux de formation chez les fournisseurs de santé, il est essentiel de soutenir la sensibilisation et la formation sur l’évaluation des enfants victimes de maltraitance en milieu de soin », conclut l’auteur.
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³¢â€™Ã©t³Ü»å±ð «», par Baker, M., Campbell, S., Patel, K., McWilliams, K. et Williams, S., a été publiée dans la revue Journal of Evaluation in Clinical Practice.
L’Université À¦°óSMÉçÇø
Fondée en 1821 à Montréal, au Québec, l’Université À¦°óSMÉçÇø figure au premier rang des universités canadiennes offrant des programmes de médecine et de doctorat. Année après année, elle se classe parmi les meilleures universités au Canada et dans le monde. Établissement d’enseignement supérieur renommé partout dans le monde, l’Université À¦°óSMÉçÇø exerce ses activités de recherche dans trois campus, 12 facultés et 14 écoles professionnelles; elle compte 300 programmes d’études et au-delà de 39 000 étudiants, dont plus de 10 400 aux cycles supérieurs. Elle accueille des étudiants originaires de plus de 150 pays, ses 12 000 étudiants internationaux représentant 30 % de sa population étudiante. Au-delà de la moitié des étudiants de l’Université À¦°óSMÉçÇø ont une langue maternelle autre que l’anglais, et environ 20 % sont francophones.
