À¦°óSMÉçÇø

Nouvelles

Enfin la fin de l'étalement urbain aux E.U?

Une étude révèle que l’étalement urbain a connu son apogée au milieu des années 1990. Les nouveaux lotissements favorisent maintenant la connectivité des °ùé²õ±ð²¹³Üx routiers.

Le °ùé²õ±ð²¹³Ü routier urbain est l’une des caractéristiques les plus permanentes des villes. Une fois élaboré, le plan des rues détermine la forme urbaine et le niveau d’étalement pour les prochaines décennies.

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 16 June 2015

Aux États-Unis, l’étalement urbain est devenu l’une des marques distinctives durables du siècle dernier. Or, une lueur d’espoir pointe à l’horizon.

Une nouvelle étude réalisée par le professeur Christopher Barrington-Leigh, de l’Université À¦°óSMÉçÇø, et le professeur Adam Millard-Ball, de l’Université de la Californie à Santa Cruz, révèle que l’étalement – mesuré en fonction du degré de connectivité des nouvelles rues et de leur disposition en grille ‒ a connu son apogée au milieu des années 1990. Depuis, les rues des nouveaux quartiers sont mieux reliées entre elles et les culs-de-sac sont moins nombreux.

Voiture et effet de serre

« Selon nos observations, même en l’absence de politiques concertées, les nouveaux lotissements tendent à réduire l’étalement urbain », affirment les chercheurs, dont l’étude a fait l’objet d’un article publié dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences. « L’incidence initiale sur la circulation automobile et les émissions de gaz à effet de serre sera peu marquée, puisque l’inventaire des rues ne change que progressivement, mais les avantages seront vraisemblablement plus nombreux au cours des années à venir. »



Cette étude comprend la première série chronologique à haute résolution de l’étalement urbain de 1920 à 2012, d’après la reconstruction, par les chercheurs, des °ùé²õ±ð²¹³Üx routiers historiques de plusieurs comtés américains. Les données qu’ils ont publiées ouvrent la voie à de nouvelles recherches sur le développement urbain, ainsi que sur les impacts environnementaux et sociaux des diverses formes urbaines.

Cette étude a été financée en partie par des subventions du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, le °ùé²õ±ð²¹³Ü La prospérité durable, et le Comité sur la recherche de l’Université de la Californie à Santa Cruz.



A Los Angeles, la situation n'est peut-être pas désespérée

Ìý

Un °ùé²õ±ð²¹³Ü de rues bien connectées, comme dans la plupart des quartiers centraux de L.A. (en bleu), pourra être densifié un jour.

Mais les quartiers avec de nombreux culs-de-sac (en jaune et orange) seront presque impossibles à densifier. Quand la population augmentera, l’étalement urbain sera la seule solution.


Pour consulter l’article « A century of sprawl in the United States », par Christopher Barrington Leigh et Adam Millard-Ball, publié dans Proceedings of the National Academy of Sciences, visitez le .

Pour trouver les cartes des principales villes américaines, visitez:

Back to top