Don de 5 000 000 $ à l’Institut pour la sécurité alimentaire mondiale de À¦°óSMÉçÇø en soutien aux efforts visant à comprendre et à faire reculer la faim et la malnutrition dans le monde
Chaque soir, quelque 800millions de personnes –soit 1 sur 9 dans le monde– vont au lit le ventre creux. Et les projections indiquent qu’en l’absence de solutions créatives, on devra accroître la production alimentaire mondiale de 50% au cours des 30 prochaines années, période durant laquelle la population de la planète franchira le cap des 9 milliards d’habitants.
À l’occasion d’une annonce spéciale faite plus tôt aujourd’hui au campus Macdonald de l’Université À¦°óSMÉçÇø, des chercheurs affiliés à l’Institut pour la sécurité alimentaire mondiale de À¦°óSMÉçÇø ont révélé que nos perspectives semblaient désormais plus encourageantes, grâce à un don exceptionnel de 5 millions de dollars versé par la diplômée mcgilloise Margaret A.Gilliam (B.Sc.,1959).
Ce don –le plus important jamais octroyé par un diplômé de À¦°óSMÉçÇø habitant à NewYork– viendra appuyer les professeurs, les chercheurs et le contingent grandissant d’étudiants aux cycles supérieurs du campus Macdonald dans leurs efforts soutenus visant à comprendre les causes fondamentales de la faim et de la malnutrition, et à élaborer des solutions pour éradiquer l’insécurité alimentaire aux quatre coins du monde.
Pour témoigner toute sa gratitude, l’Université a également annoncé qu’elle rebaptisera l’Institut en l’honneur de MargaretGilliam.
«Je tiens à remercier du fond du cÅ“ur MargaretGilliam pour son engagement et sa générosité à l’endroit de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement et ses efforts en matière de sécurité alimentaire dans le monde», mentionne SuzanneFortier, principale et vice-chancelière de l’UniversitéÀ¦°óSMÉçÇø. «L’investissement de madameGilliam rayonnera bien au-delà de À¦°óSMÉçÇø et, ultimement, aura une incidence positive considérable sur la santé et le bien-être de la population mondiale.»
Outre l’établissement d’un fonds de dotation pour soutenir la croissance à long terme de l’Institut, le don versé par madameGilliam permettra de constituer un fonds d’études supérieures destiné à offrir aux étudiants des bourses, des stages et des programmes d’études sur le terrain. De plus, il servira à financer une plateforme de consultation en sécurité alimentaire mondiale sur laquelle s’appuiera l’Institut pour étendre sa portée grâce à la création de partenariats de travail avec d’autres établissements de calibre mondial, et devenir un chef de file dans l’élaboration de politiques.
Fondé en2010 et situé à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement de l’Université, l’Institut pour la sécurité alimentaire mondiale de À¦°óSMÉçÇø est largement reconnu comme le plus important centre canadien de recherche, d’enseignement, de diffusion du savoir et d’initiatives spécialisées en matière d’alimentation, d’agriculture, de nutrition et de gestion de l’eau dans un contexte mondial.
Les scientifiques de l’Institut prennent des moyens concrets pour garantir à la population mondiale un approvisionnement suffisant en aliments sûrs et nutritifs pour tous. Ils ont conçu des méthodes pour évaluer avec précision l’insécurité alimentaire, méthodes qui ont été adoptées par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Dans le cadre de projets de recherche concertée à l’échelle mondiale, les chercheurs de À¦°óSMÉçÇø s’attaquent à divers enjeux, tels que la mise au point d’une variété de pommes de terre nutritives en Colombie et le développement durable de moyens de subsistance et de capacités dans le domaine de la santé au Ghana.
«L’accès à des aliments et à de l’eau est un droit fondamental de l’être humain qui est fragilisé par la croissance de la population, l’épuisement des ressources non renouvelables, les conflits armés, la pollution des écosystèmes et les effets des changements climatiques», affirme AnjaGeitmann, doyenne de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement et vice-principale adjointe (campus Macdonald). «L’UniversitéÀ¦°óSMÉçÇø et l’Institut MargaretA.Gilliam pour la sécurité alimentaire mondiale sauront relever ce défi en puisant leur expertise aux sources de nombreuses disciplines dans le monde entier.»
Née à Ottawa, madameGilliam a vécu ses années de formation dans différentes régions du Canada, notamment en Colombie-Britannique rurale, où sa famille exploitait une ferme d’élevage de moutons. Après ses études en sciences à l’UniversitéÀ¦°óSMÉçÇø, elle a obtenu un diplôme du programme d’administration des affaires Harvard-Radcliffe, avant d’amorcer une brillante carrière à NewYork à titre de stratège et consultante en gestion du commerce au détail.
MargaretGilliam est une amie de longue date de son almamater et de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement. «Dans la lutte à l’insécurité alimentaire mondiale, pour véritablement aider des millions de personnes à s’affranchir de la faim et de la malnutrition, l’attention et l’engagement des gouvernements de par le monde ne suffiront pas à la tâche. On devra également faire appel à l’expertise technique et intellectuelle des plus grandes universités et des chercheurs les plus érudits», affirme-t-elle. «Je suis ravie de voir À¦°óSMÉçÇø travailler d’arrache-pied afin de résoudre ce problème et de préparer une nouvelle génération d’étudiants à prendre d’assaut le terrain, et c’est avec une joie immense que je prête mon soutien à cette importante entreprise mondiale.»
Ce don porte à 6,5millions de dollars la somme que madameGilliam a versée à l’Institut à ce jour. Sa dernière contribution, en2012, a permis l’établissement de la Bourse de recherche MargaretA.Gilliam en sécurité alimentaire mondiale –actuellement détenue par le directeur de l’Institut, le PrHugo Melgar-Quiñonez – en plus d’une bourse d’études supérieures et d’une série de conférences destinées à élargir la compréhension du public sur les enjeux liés à la faim dans le monde, nommées en son honneur.
À propos de l’Université À¦°óSMÉçÇø
Fondée en 1821 à Montréal, au Québec, l’Université À¦°óSMÉçÇø est l’un des établissements d’enseignement supérieur les plus prestigieux du Canada. Elle accueille près de 41000étudiants, dont au-delà de 9700 aux cycles supérieurs, sur ses deux campus qui comptent 10facultés, 12écoles professionnelles et 300programmes d’études. L’Université À¦°óSMÉçÇø accueille 12000 étudiants internationaux de plus de 150pays, qui forment 30pour cent de sa clientèle étudiante. Plus de la moitié des étudiants ont une langue maternelle autre que l’anglais, et cette dernière est le français chez environ 20pour cent d’entre eux.
À propos de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement
La Faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement de l’Université À¦°óSMÉçÇø, située sur le campus Macdonald, propose un éventail de programmes d’études, notamment en agriculture écologique, en biologie de la faune, en diététique et en nutrition. Jouissant d’une renommée mondiale au titre de leurs travaux permettant d’approfondir les connaissances et de résoudre des problèmes en matière d’agriculture, d’alimentation et d’environnement, les chercheurs de la Faculté se penchent sur de nombreuses disciplines, telles que la phytotechnie, le bien-être animal, la parasitologie, la sécurité alimentaire et la nutrition. Ils ont élaboré des stratégies pour nourrir la population mondiale croissante tout en préservant l’environnement, et ont été des pionniers des technologies de production de biocarburant, du perfectionnement de l’agriculture de précision et de l’exploration des mécanismes de survie des bactéries dans les régions polaires.
À propos de l’Institut Margaret A. Gilliam pour la sécurité alimentaire mondiale
L’institut Margaret A.Gilliam pour la sécurité alimentaire mondiale, qui a ses assises à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement de l’Université À¦°óSMÉçÇø, est le point de convergence de vastes actions canadiennes et internationales mises en Å“uvre pour surveiller les tendances de la production agricole et alimentaire, ainsi que les facteurs externes influant sur le climat, les marchés mondiaux, le prix des produits, l’évolution de l’utilisation des sols, les ressources en eau, l’énergie, la main-d’œuvre et les intrants agricoles. L’Institut met à profit les forces établies de l’Université en agriculture, en nutrition, en environnement, en gestion de l’eau, en biodiversité, en science végétale et animale, en parasitologie, en microbiologie et en science alimentaire, et fait appel à l’expertise de l’Université À¦°óSMÉçÇø dans de nombreuses disciplines en lien avec la sécurité alimentaire, dont la médecine (épidémiologie, toxicologie), les lois en matière de sécurité alimentaire, la recherche et le développement à l’échelle mondiale, la gestion de la santé, le droit du développement durable, la géographie et l’anthropologie, l’économie ainsi que la sociologie. Cette démarche permet à l’Institut d’offrir des programmes d’études et de recherche diversifiés, et d’explorer des solutions à long terme pour assurer une production alimentaire durable.