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Atténuer les effets des événements traumatiques

Il pourrait suffir de fournir au cerveau un inhibiteur de la synthèse des protéines pour atténuer la peur et le stress causés par un événement traumatique, selon une équipe de chercheurs de l’Hôpital McLean, de la Faculté de médecine de l’Université Harvard, de l’Université À¦°óSMÉçÇø et de l’Hôpital général du Massachusetts. Les travaux de ces scientifiques ont fait l’objet d’un article qui est publié dans le numéro du 4 mars de la revue spécialisée Proceedings of the National Academy of Sciences.
±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 4 March 2013
Cette nouvelle étude s’appuie sur des travaux antérieurs de Karim Nader, Ph. D., professeur de psychologie à l’Université À¦°óSMÉçÇø, qui avaient démontré qu’un lointain souvenir, pour persister, devait cesser d’être emmagasiné dans le cerveau après la remémoration. Cette fois, l’équipe du professeur Bolshakov a exposé des rats à des stimuli auditifs que les animaux ont appris à associer à un événement légèrement traumatique. Après une seule exposition aux stimuli, les rats ont manifesté de la peur lors de toutes les expositions successives. Les chercheurs ont ensuite administré aux rats de la rapamycine, un inhibiteur de la synthèse des protéines, immédiatement après la remémoration afin de contrôler les liaisons cellulaires dans le cerveau. Les manifestations de peur se sont révélées beaucoup moins marquées lorsque les animaux ont été soumis à la même expérience le lendemain.

« Les animaux ont manifesté les signes caractéristiques de la peur après leur exposition initiale aux stimuli auditifs, explique le professeur Nader, coauteur de l’article. L’administration de rapamycine a été suivie d’une diminution considérable de la peur, sans qu’elle disparaisse complètement. Nous avons été surpris de constater que l’activité intercellulaire était fortement perturbée par les mécanismes postsynaptiques.Ìý»
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Les conclusions de cette étude, subventionnée par le Département de la défense des États-Unis et dirigée par le professeur Roger Pitman, de l’Hôpital général du Massachusetts, suggèrent que différentes règles de plasticité au niveau des cellules cérébrales interviennent pendant la formation d’un souvenir traumatique et après sa réactivation.ÌýÌýÌý
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« Bien que des travaux plus poussés à l’échelle moléculaire doivent encore être réalisés, nous espérons que cette découverte inattendue constituera le fondement nécessaire pour nous permettre de cibler des moyens plus efficaces de traiter les troubles anxieux où intervient la peur, comme l’ÉSPT », conclut le professeur Bolshakov.
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Yan Li, Ph. D., Edward Meloni, Ph. D. et William Carlezon, Ph. D., de l’Hôpital McLean, ainsi que Mohammed Milad, Ph. D., et Roger Pitman, M.D., de l’Hôpital général du Massachusetts, ont également contribué à cet article.

Membre deÌý, l’Hôpital McLean est le plus important institut psychiatrique affilié à laÌý. Pour en savoir plus, visitez leÌýÌýou la page Facebook de cet établissement, àÌý:Ìý.



À propos de l’Université À¦°óSMÉçÇø

Fondée à Montréal, au Québec, en 1821, À¦°óSMÉçÇø se classe comme chef de file parmi les établissements d’enseignement postsecondaire canadiens. Elle compte deux campus, 11Ìýfacultés, 11 écoles professionnelles, 300 programmes d’études et au-delà de 38Ìý000Ìýétudiants, dont 8 800 aux cycles supérieurs. L’Université accueille des étudiants originaires de plus de 150 pays et ses 7 700 étudiants étrangers représentent 20 pour cent de sa population étudiante. Près de la moitié des étudiants de À¦°óSMÉçÇø ont une langue maternelle autre que l’anglais, dont plus de 6 700 francophones.

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