En cette cinquième année du À¦°óSMÉçÇø International Portfolio Challenge (MIPC – le Concours international sur la gestion de portefeuille de l’Université À¦°óSMÉçÇø), un nombre record de 114 équipes venues de 26 pays répartis sur six continents se sont affrontées dans l’espoir de remporter des prix en argent totalisant 50 000 $.ÌýÌý
Cette année, le cas à l’étude portait sur l’efficacité de la réforme des régimes de retraite aux Pays-Bas et sur l’instauration par le gouvernement néerlandais de régimes collectifs à cotisations déterminées, qui fait en sorte que des générations de contribuables se partagent les risques associés aux placements. Les étudiants se sont ainsi lancés dans la création d’un système de retraite durable qui résiste à de très faibles rendements.Ìý
Conçu parÌýSebastienÌýBetermier, professeur agrégé de finance à la Faculté de gestionÌýDesautels, le concours se veut une vitrine mondiale pour l’apprentissage expérientiel.Ìý
« En participant au MIPC, les étudiants s’attaquent aux enjeux politiques, sociaux et économiques qui entourent la mise en Å“uvre de solutions en contexte réel, expliqueÌýSebastienÌýBetermier. Une démarche peut sembler révolutionnaire sur papier, mais s’accompagner d’obstacles importants dans la vraie vie. Pour le concours, les étudiants doivent faire face à des situations difficiles et y trouver une issue. »Ìý
Face aux jugesÌý
Après avoir reçu la documentation en septembre, les équipes n’ont eu que deux mois pour se préparer. Elles se sont ensuite présentées plusieurs fois devant un jury composé de décideurs, de professeurs et d’experts en régimes de retraite de partout dans le monde pour exposer et défendre leur travail.Ìý
« C’est un énorme privilège de rencontrer des experts prêts à écouter nos idées et à nous donner des commentaires constructifs », reconnaît ThomasÌýFierro, qui fait partie de l’équipe gagnante de l’École des études commerciales de Copenhague en compagnie de RobinÌýLunding, d’IgorÌýLaaksoÌýet d’AnnaÌýAbrahamsen. « Ce concours nous a donné une chance inespérée d’apprendre de ces professionnels et de leur soumettre nos propres idées. »Ìý
Le MIPC expose les étudiants à des concepts parfois non enseignés en classe, et vient ainsi enrichir leur apprentissage. Comme le confirme l’équipe gagnante, lauréate d’un prix de 25 000 $, les participants ont mis leurs compétences à l’épreuve dans un contexte nouveau.Ìý
« Les professionnels doivent gérer efficacement leur temps et s’adapter rapidement dans un monde en constante évolution, fait remarquer AnnaÌýAbrahamsen. Nous ne disposerons pas toujours d’une sessionÌýentière pour maîtriser de nouveaux concepts avant de mettre au point une solution à des problèmes pressants. L’échéancier serré et les critères d’évaluation réalistes du concours nous préparent bien à la réalité du travail après les études. Et ce concours renforce le rayonnement de À¦°óSMÉçÇø à l’échelle mondiale. »
Par les étudiants pour les étudiantsÌý
Guidés par leur directeur, le professeurÌýBetermier, les étudiants en gestion de À¦°óSMÉçÇø ont piloté toute la préparation pour le MIPC : recrutement, planification des activités, mise en place de solutions technologiques et établissement du budget. Les étudiants ont été les maîtres d’œuvre tout au long du processus.Ìý
Le comité étudiant du MIPC 2021 a dû contourner de nombreux obstacles pour faire du concours un événement hybride. À l’exception du concours de 2020, entièrement virtuel, toutes les éditions précédentes se sont déroulées en présentiel. Tout était à faire pour cette édition hybride, et face à l’imprévisibilité des restrictions concernant les déplacements et les rassemblements, l’équipe a pu organiser le concours à peine quelques mois à l’avance.Ìý
« Nous avons consacré beaucoup de temps à l’élaboration de plans de rechange répondant aux attentes de nos équipes de l’étranger, précise Grace Francoeur (B. Com. 2022), directrice générale du MIPC 2021. Il fallait trouver un moyen de créer un environnement propice aux activités en présentiel et accueillant pour les équipes retenues à l’étranger en raison de la COVID-19. »Ìý
Finalement, les présentations des étudiants et les périodes de questions se sont déroulées entièrement en ligne, et des juges et des membres de la communautéÌýmcgilloiseÌýont pu participer en personne à des tables rondes et à des symposiums pendant la demi-finale et la finale.Ìý
Représenter À¦°óSMÉçÇø dans l’arène mondiale s’accompagne d’une lourde charge de travail et de responsabilités importantes, mais Grace Francoeur et ses collègues ont accueilli à bras ouverts cette chance de parfaire des compétences qui leur seront utiles dans leurs études et leur carrière professionnelle.Ìý
« Grâce à cette expérience, nous avons affiné nos aptitudes pour la communication, la collaboration et l’innovation, conclut Grace Francoeur. Le MIPC nous a offert le cadre idéal pour mettre en pratique nos compétences en gestion de projet; nous sommes maintenant mieux outillés pour façonner le monde de demain. »Ìý