Le 12 fĂ©vrier, l’UniversitĂ© Ŕ¦°óSMÉçÇř a soulignĂ© les nombreuses rĂ©ussites de Laurent Duvernay‑Tardif : premier joueur de la NFL diplĂ´mĂ© de mĂ©decine et, plus rĂ©cemment, premier mĂ©decin gagnant du Super Bowl.
Il s’agissait de la première visite du footballeur Ă Ŕ¦°óSMÉçÇř depuis que les Chiefs de Kansas City ont remportĂ© le Super Bowl, grâce Ă une victoire contre les 49ers de San Francisco le 2 fĂ©vrier, Ă Miami.
Le footballeur natif de Mont-Saint-Hilaire Ă©tait tout sourire après le dĂ©voilement d’une bannière soulignant ses succès Ă Ŕ¦°óSMÉçÇř et dans la NFL.
Fidèle à son habitude, Laurent Duvernay-Tardif a profité de cet événement afin de faire l’éloge de son alma mater.
« Je ne serais pas ici si ce n’était pas de Ŕ¦°óSMÉçÇř, a-t-il dit Ă Suzanne Fortier, principale et vice-chancelière, et Ă David Eidelman, doyen de la FacultĂ© de mĂ©decine. Vous avez fait de moi un meilleur ĂŞtre humain. »
« J’étais étudiant en troisième année de médecine et j’ai eu ce rêve un peu fou d’essayer d’atteindre la NFL, s’est-il souvenu. Nous savons tous qu’on ne peut pas réaliser ce genre de rêve seul - il faut être entouré et appuyé par une équipe. »
En 2014, Laurent Duvernay-Tardif est repêché en 6e ronde par les Chiefs. Grâce à la collaboration de la Faculté de médecine, un horaire est aménagé afin que l’athlète québécois puisse poursuivre sa carrière de footballeur professionnel. À Kansas City, le footballeur consacre tout son temps au sport, mais lors de ses moments libres ou en basse saison, il rentre à Montréal poursuivre ses études. En 2018, il termine ses études, devenant ainsi le premier joueur de la NFL diplômé en médecine.
« Pendant que j’étais Ă Ŕ¦°óSMÉçÇř, je n’ai jamais eu de doute : je savais que j’arriverais au bout de ce projet, a-t-il racontĂ©. D’avoir eu autant de gens qui ont cru en moi, qui comprenaient ce que j’essayais d’accomplir et qui m’ont appuyĂ© tout au long de ce parcours, c’est assez exceptionnel. »
RĂŞves et cauchemars
Pendant l’événement, la professeure Fortier a décrit Laurent Duvernay-Tardif comme une source d’inspiration.
« Nous félicitons Laurent de cet exploit incroyable d’avoir remporté le Super Bowl. Quelle fierté nous avons ressentie, a-t-elle dit. Il est vraiment une source d’inspiration. Pour ce qu’il a accompli, bien sûr, mais aussi pour la manière dont il l’a fait. Sa détermination, sa résilience et son dévouement à toujours donner le meilleur de lui-même. Aujourd’hui, sa générosité et son engagement envers les jeunes serviront d’exemple et leur montreront qu’ils peuvent, eux aussi, réaliser leurs rêves s’ils travaillent fort. »
« J’aimerais prendre le temps de saluer les rĂ©alisations de Laurent. Ceux qui ont dĂ©jĂ tentĂ© d’accĂ©der Ă un programme de mĂ©decine savent Ă quel point c’est une tâche difficile. Et d’avoir la chance de jouer dans le Super Bowl, c’est un exploit encore plus grand… C’est quelque chose dont tous les Ŕ¦°óSMÉçÇřois sont très fiers », a pour sa part dĂ©clarĂ© David Eidelman.
Ronald Hilaire, aujourd’hui entraĂ®neur-chef de l’équipe de football de Ŕ¦°óSMÉçÇř, se souvient d’avoir vu Laurent Duvernay-Tardif jouer alors qu’il Ă©tait derrière le banc des Carabins de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al.
« C’était un rĂ©el cauchemar de l’affronter, raconte-t-il Ă la blague. Ă€ l’époque, j’étais aide-coordonnateur dĂ©fensif et faire en sorte que ma ligne dĂ©fensive puisse atteindre le quart-arrière Ă©tait tout un dĂ©fi. C’est un compĂ©titeur fĂ©roce. Il est fort, rapide, intelligent et il n’abandonne jamais; c’est vraiment un joueur complet. Laurent est aujourd’hui un ambassadeur formidable pour le programme de football de l’UniversitĂ© Ŕ¦°óSMÉçÇř et c’est vraiment prĂ©cieux d’avoir quelqu’un comme lui afin de montrer Ă nos Ă©tudiants-athlètes qu’il n’est pas nĂ©cessaire de sacrifier un rĂŞve pour en accomplir un autre, qu’il est possible d’exceller dans les deux sphères. »
Boucler la boucle
Laurent Durvenay-Tardif a clos l’évĂ©nement en s’engageant Ă faire la promotion des valeurs de l’UniversitĂ© Ŕ¦°óSMÉçÇř oĂą qu’il soit, faisant rĂ©fĂ©rence Ă la grande fiertĂ© qu’il Ă©prouve d’appartenir Ă la communautĂ© mcgilloise.
« Chaque fois que je me prĂ©sente devant une camĂ©ra et que je dis “Laurent Duvernay-Tardif, UniversitĂ© Ŕ¦°óSMÉçÇř”, ça me rend incroyablement fier, a-t-il dĂ©clarĂ©. Chaque fois que je pourrai aider la FacultĂ© de mĂ©decine, l’UniversitĂ© Ŕ¦°óSMÉçÇř ou programme de football, je le ferai. Je veux ĂŞtre la voix de cette magnifique institution qui m’a permis d’être ce que je suis devenu. C’est vraiment formidable d’être ici aujourd’hui et de partager ce moment avec vous, parce que c’est ici que tout a commencĂ©. »
En photo: Mia Melmed Goodman (BA’92); Suzanne Fortier, principale et vice-chancelière de l'UniversitĂ© Ŕ¦°óSMÉçÇř; Laurent Duvernay-Tardif et David Eidelman, doyen de la FacultĂ© de mĂ©decine
Crédit photo: Neale McDevitt