À¦°óSMÉçÇø

Collaborer pour aller plus loin

Un partenariat industriel novateur fait appel à l’intelligence artificielle pour améliorer le taux de survie de patients atteints du cancer colorectal

Une équipe de recherche dirigée par le Dr Peter Metrakos, professeur de chirurgie de l’Université À¦°óSMÉçÇø, fait appel à l’intelligence artificielle pour améliorer le taux de survie de patients atteints d’un cancer colorectal de stade IV, deuxième cause de décès au Canada.

Les chercheurs font partie d’un nouveau partenariat formé par la la (CUSM) et MEDTEQ+ avec l’Institut de recherche du Centre Universitaire de santé À¦°óSMÉçÇø (IR-CUSM), My Intelligent Machines (MIMs) et CellCarta (anciennement Caprion-HistoGeneX), respectivement chefs de file dans la recherche sur le cancer, l’intelligence artificielle et la médecine de précision.

Avec un taux de survie sur cinq ans de seulement 12 %, le cancer colorectal fait plus de victimes que le cancer du sein ou de la prostate. Chaque année, plus de 26 000 cas de cancer sont diagnostiqués au Canada.

En 2016, le DrÌýMetrakos et ses homologues étrangers ont fait une nouvelle découverte quant à la façon dont les métastases hépatiques du cancer colorectal cooptent les vaisseaux existants. À la lumière de ces nouveaux renseignements, le DrÌýMetrakos s’est tourné vers la médecine personnalisée pour faire en sorte que chaque patient bénéficie du traitement le plus adapté à sa maladie.

« Le emploie quelques-uns des meilleurs scientifiques du Canada, dont le DrÌýMetrakos, indique le DrÌýMiguel Burnier, directeur général par intérim de l’IR-CUSM. La médecine personnalisée constitue une nouvelle étape vers l’éradication du cancer de la liste des maladies potentiellement mortelles. »

Une équipe dirigée par le DrÌýMetrakos et la DreÌýAnthoula Lazaris, scientifique à l’IR-CUSM et directrice de la biobanque des maladies hépatiques de l’Institut, procédera à la séparation de l’ADN, de l’ARN, des protéines et d’autres composants sanguins, exercice qui permettra de repérer les composants impliqués dans le cancer d’un patient. Ces données importantes seront conservées de manière anonyme pour chaque patient.

L’entreprise montréalaise MIMs, qui a mis au point une technologie compilant les connaissances en sciences de la vie provenant de bases de données publiques, utilisera son programme d’intelligence artificielle de pointe pour dégager des tendances et des aperçus à partir des données provenant des échantillons sanguins de chaque patient, préalable important au traitement personnalisé et à l’amélioration du taux de survie. L’objectif est d’utiliser ces données massives pour établir une signature permettant de repérer les patients qui ne répondent pas au traitement standard et de les orienter sans tarder vers d’autres options. La signature ainsi obtenue fera ensuite l’objet d’un test clinique réalisé en collaboration avec CellCarta, l’un des principaux fournisseurs de services spécialisés en médecine de précision aux entreprises biopharmaceutiques, qui compte des laboratoires au Canada, aux États-Unis, en Belgique, au Royaume-Uni, en Australie et en Chine.

Le financement du DrÌýMetrakos est assuré par les dons versés à la Fondation du Centre universitaire de santé À¦°óSMÉçÇø. MEDTEQ+, consortium pancanadien ayant pour mission d’accélérer le développement de solutions technologiques innovantes afin d’améliorer la santé et la qualité de vie des patients, doublera les investissements consentis par l’industrie et les dons.

« Nous avons bon espoir que l’intelligence artificielle permettra d’améliorer de manière importante les traitements offerts aux patients atteints d’un cancer de stade IV », explique Diane Côté, présidente-directrice générale de MEDTEQ+.

Selon le ministre québécois de l’Économie et de l’Innovation Pierre Fitzgibbon, « ce nouveau partenariat novateur démontre le leadership que le Québec continue d’exercer dans le domaine de l’intelligence artificielle appliquée aux sciences biomédicales...ÌýJe suis certain que cette collaboration mènera à de nombreuses percées prometteuses dans le domaine des soins de santé, qui profiteront tant aux patients québécois et canadiens qu’à ceux situés aux quatre coins du monde ».

Julie Quenneville, présidente de la Fondation du CUSM, ajoute que « grâce aux investissements de nos partenaires du secteur privé et de MEDTEQ+, les dons en soutien à des projets comme celui-ci ont vu leur portée tripler ».

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Photo :ÌýDr Peter Metrakos

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