Des chercheurs de l’UniversitĂ© Ŕ¦°óSMÉçÇř ont conçu un appareillage expĂ©rimental qui sera bientĂ´t lancĂ© dans l’espace Ă bord d’une fusĂ©e de l’Agence spatiale europĂ©enne.
Cette fusée MAXUS 9, qui sera lancée dans le nord de la Suède entre le jeudi 6 avril, voyagera jusqu’à une altitude de 700 km, soit deux fois la hauteur de la Station spatiale internationale.
Grâce à cette expérience, les chercheurs espèrent mieux comprendre comment les poudres métalliques, comme le fer, pourraient être utilisées comme une source d’énergie propre. Lorsque la poudre de fer est brûlée, elle dégage plus de chaleur qu’un volume équivalent de pétrole. Les déchets de cette combustion – l’oxyde de fer (rouille) – sont inoffensifs pour l’environnement et peuvent facilement être récupérés et recyclés en fer en faisant appel à des sources d’énergies renouvelables. Le fer est, à plusieurs égards, une source d’énergie bien plus pratique que les batteries chimiques ou l’hydrogène.
Afin d’être en mesure de comprendre les fondements de la combustion des métaux, les scientifiques doivent mener leur expérience en apesanteur puisqu’en laboratoire, les particules métalliques précipitent trop rapidement et les gaz générés lors de la combustion perturbent les expériences.
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Grâce Ă la fusĂ©e MAXUS 9, l’équipe mcgilloise pourra bĂ©nĂ©ficier de 12-14 minutes d’apesanteur. Des membres d’une Ă©quipe de recherche de la FacultĂ© de gĂ©nie de l’UniversitĂ© Ŕ¦°óSMÉçÇř veilleront au bon dĂ©roulement de l’expĂ©rience depuis le site de lancement de la fusĂ©e qui est situĂ© dans le cercle polaire. Si tout se dĂ©roule comme prĂ©vu, la capsule expĂ©rimentale se posera dans la toundra suĂ©doise grâce Ă un système de parachutes et sera rĂ©cupĂ©rĂ©e afin que l’équipe puisse procĂ©der Ă l’analyse des rĂ©sultats.
Afin d’en savoir davantage sur la recherche de l’UniversitĂ© Ŕ¦°óSMÉçÇř portant sur les poudres mĂ©talliques comme source d’énergie renouvelable : /newsroom/channels/news/could-metal-particles-be-clean-fuel-future-257172
