Un récent projet pilote réunissant les chercheurs de l’Université À¦°óSMÉçÇø et de l’Université d’Édimbourg examine le rôle des cellules gliales dans le développement des circuits neuronaux.Ìý
Longtemps considérées comme ayant simplement une fonction de soutien dans le cerveau, les cellules gliales sont maintenant reconnues en tant qu’intervenants essentiels dans l’établissement et réglage de la connectivité neuronale. Ìý
En cas de troubles neurodéveloppementaux, en particulier l’autisme ou la schizophrénie, les gènes impliqués sont fréquemment exprimés non seulement par les neurones, mais aussi par les cellules gliales. Ce phénomène exige de comprendre selon quelles modalités les différents types de cellules gliales coordonnent l’assemblage et la plasticité des circuits neuronaux. Actuellement peu exploré, ce nouveau domaine de recherche détient un immense potentiel pour la découverte des fondements biologiques des maladies neurologiques.Ìý
Le projet pilote sera dirigé par Edward Ruthazer, Ph. D., membre de l’équipe du Centre Azrieli de recherche sur l’autisme (CARA) de l’Université À¦°óSMÉçÇø, et , titulaire de la chaire de biologie sur les cellules gliales à l’Université d’Édimbourg. Ils étudieront de concert la coordination ou l’action indépendante des cellules gliales au cours du développement des circuits du cortex visuel. Ìý
En marche vers des découvertes prometteusesÌý
Cette collaboration devrait déboucher à l’avenir sur l’étude des interactions entre les cellules gliales et leurs contributions aux circuits cérébraux. En examinant la manière dont la microglie et les cellules précurseurs d’oligodendrocytes (CPO) interopèrent durant l’assemblage des circuits neuronaux, le projet vise à découvrir de nouvelles pistes thérapeutiques pour traiter les troubles du développement neurologique liés à un dysfonctionnement des cellules gliales.Ìý
Cette collaboration constitue un premier pas vers des échanges scientifiques plus importants. En mettant en commun l’expertise et les ressources de ces deux laboratoires, Edward Ruthazer et Tim Czopka se proposent de jeter les bases d’un réseau plus vaste de chercheurs sur les cellules gliales afin de répondre à certaines préoccupations urgentes en neurosciences.Ìý
«ÌýNos laboratoires ont des champs d’intérêt très similaires, fait remarquer Ruthazer. Au-delà de l’importance de telle ou telle cellule gliale dans ce processus, je pense qu’un grand potentiel de collaboration existe en matière de développement des circuits neuronaux entre nos groupes.Ìý»Ìý
«ÌýEt j’ajoute que l’échange d’étudiants est également essentiel, » ajoute-t-il. Le projet pilote comporte une composante de formation qui renforcera les échanges entre les établissements en permettant aux étudiants de découvrir la culture et la philosophie de l’autre laboratoire.ÌýÌý
«ÌýCette collaboration entre des entités menant des recherches de haut niveau dans le domaine des neurosciences s’avère stimulante. Elle m’a incité à faire des choses que je n’aurais probablement pas réalisées autrement, déclare Edward Ruthazer. Je suis persuadé que la compréhension de ces processus fondamentaux nous fournit une base solide pour aborder les modèles translationnels potentiels, les expériences translationnelles et la mise au point de traitements.Ìý»