Yang Zhou est professeur adjoint au Département de neurologie et de neurochirurgie de l’Université À¦°óSMÉçÇø, Yang Zhou est également chercheur principal à l’Institut neurologique de Montréal.
Qu’est-ce qui vous a poussé à venir au Neuro?
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On m’en dit beaucoup de bien depuis longtemps. Pendant mes études, j’ai entendu parler du Dr Penfield, un pionnier de la neurochirurgie des années 1930, si je me souviens bien; il venait alors de fonder l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal.
On nous a appris comment, une décennie plus tard, il a mis au point avec ses collègues la procédure de Montréal, un traitement efficace pour les patients atteints d’épilepsie.
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Quels seront vos principaux axes de recherche?
Je m’intéresse surtout aux troubles précoces du développement causés par des mutations génétiques, et plus précisément aux gènes liés au développement des connexions synaptiques et des circuits d’information dans le cerveau. Nous cherchons à comprendre le rôle de ces mutations dans les anomalies des connexions synaptiques et du fonctionnement des circuits, ainsi que dans les modifications des circuits neuronaux régissant le comportement associées à l’autisme, à la schizophrénie et à d’autres troubles.
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Quels avantages tirerez-vous de votre travail au Neuro?
Parce qu’il combine la recherche fondamentale et la recherche clinique, le Neuro est un endroit hors du commun. Selon moi, c’est probablement l’hôpital neurologique qui se consacre le plus à la recherche dans le monde. Ici, il est possible de recueillir des données cliniques sur une maladie neurologique, puis d’en étudier les caractéristiques biologiques et pathologiques sur des modèles pour mieux connaître la maladie et trouver un traitement.
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Comment trouvez-vous Montréal?
J’ai habité Shanghai et Boston, et Montréal est tout à fait différente. Son multiculturalisme est fascinant. Jusqu’à maintenant, nous sommes vraiment contents d’y vivre. Le plus extraordinaire, c’est de voir mon fils commencer à apprendre le français : il aime beaucoup la garderie bilingue qu’il fréquente. Nous ne sommes ici que depuis quatre mois, mais il semble vraiment heureux.
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