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Trois questions brûlantes pour le Dr Oury Monchi

Réflexions et expérience d’un acteur aux premières loges de la science ouverte

La science ouverte a pour objectif de créer une culture du changement en modifiant notre façon d’aborder la recherche, d’y collaborer et d’en communiquer les résultats dans le but ultime d’accélérer les progrès scientifiques. Dans un monde où des centaines de millions de personnes souffrent de troubles neurologiques, il est impératif d’accélérer la mise au point de traitements au moyen de la transparence et de la collaboration. Le directeur du (RPCO), le Dr Oury Monchi, nous fait part de ses réflexions sur la façon dont la science ouverte nous aide à résoudre les complexités du cerveau humain.

Pourquoi avez-vous décidé de vous joindre au mouvement de la science ouverte?

Dr Oury Monchi : La science peut uniquement progresser si nous unissons tous nos efforts au moyen de la collaboration. La science ouverte favorise l’intégrité, l’innovation et la reproductibilité. Grâce à elle, je crois que nous pourrons faire d’importants progrès en matière de recherche sur la santé humaine et la maladie.

Quel aspect de votre transition vers la science ouverte avez-vous trouvé le plus difficile? Le plus étonnant?

OM : La gestion de la coordination des ententes d’ordre juridique et éthique dans différents établissements canadiens a été l’aspect le plus difficile de la science ouverte. Elle a compliqué les efforts d’échange ouvert des données sur la scène pancanadienne et internationale. Il semblerait que les scientifiques sont en avance sur les règles et règlements canadiens. D’un autre côté, la volonté absolue de nombreux scientifiques de mettre leurs données en commun m’a grandement étonné. Je pense que nous évoluons vers un environnement de recherche scientifique plus axé sur la transparence et la collaboration.

Pourquoi la science ouverte est-elle nécessaire dans le domaine des recherches sur les maladies neurologiques?

OM : Dans ce domaine, la complexité des maladies du cerveau donne à la science ouverte toute son importance. Les recherches sur les maladies neurologiques sont particulièrement difficiles à mener étant donné le besoin de pleinement comprendre la situation à l’échelle microscopique, macroscopique et symptomatique. Cela nécessite des données considérables. À C-OPN, la création de la plateforme C-OPN LORIS en collaboration avec le référentiel C-BIG du Neuro est notre prochain grand projet. Nous sommes très excités à l’idée de pouvoir utiliser cette plateforme pour mettre en commun toutes nos données conformément aux principes de la science ouverte.

De nombreux troubles neurologiques comme le Parkinson sont des maladies à facettes multiples comportant différents sous-types. La science ouverte est essentielle pour surmonter tous ces niveaux de complexités.


Participez à la discussion! Le Dr Oury Monchi sera à la séance sur la science ouverte et les maladies neurologiques du symposium sur la science ouverte en action du Neuro, le mardi 23 novembre 2021, à 10 h 30.

Apprenez-en davantage sur le symposium sur la science ouverte du Neuro de 2021. !

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Le Neuro (L'Institut-HĂ´pital neurologiqueĚýde MontrĂ©al) - un institut de recherche et d’enseignement bilingue de Ŕ¦°óSMÉçÇř, qui offre des soins de haut calibre aux patients - est la pierre angulaire de la Mission en neurosciences du Centre universitaire de santĂ© Ŕ¦°óSMÉçÇř. Nous sommes fiers d’être une institution Killam, soutenue par les fiducies Killam.

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