Ŕ¦°óSMÉçÇř

Cultiver l’alliance contre le racisme anti-noir et systémique

Le 13 juillet, plus de 140 Ă©tudiants, membres du corps enseignant et du personnel de Ŕ¦°óSMÉçÇř ont participĂ© Ă  un Ă©vĂ©nement sur l’alliance contre le racisme anti-Noir et systĂ©mique visant Ă  initier les participants Ă  l’idĂ©e d’une alliance efficace et Ă  progresser vers des actions concrètes.

L’évĂ©nement «ĚýAlliance efficace contre le racisme anti-noir et systĂ©miqueĚý» s’inscrivait dans une sĂ©rie d’évĂ©nements et de mesures prises par le Bureau de la responsabilitĂ© sociale et de l’engagement communautaire (RSEC) en rĂ©action au meurtre de George Floyd et au mouvement en cours Black Lives Matter.

Avant l’évĂ©nement, le Bureau de RSEC a organisĂ© un forum communautaire ouvert pour les Ă©tudiants noirs, le corps enseignant et le personnel au sein de la FacultĂ© de mĂ©decine de Ŕ¦°óSMÉçÇř pour Ă©changer Ă  propos d’expĂ©riences et rĂ©flĂ©chir.

L’événement sur l’alliance a suivi en réponse à l’appel lancé par des étudiants et des membres de la communauté universitaire pour obtenir des conseils sur ce qui peut être fait dans la lutte contre le racisme anti-noir et systémique.

Le Dr Saleem Razack, directeur du Bureau de RSEC, a fait part d’un élément clé à retenir de l’événement.

«ĚýUne alliance est une pratique, et non une destination. L’écoute attentive des voix de celles et ceux Ă  qui on cherche Ă  s’allier est la partie la plus importante d’une bonne alliance, parallèlement Ă  des actions concrètesĚý», a-t-il dit.

Cet événement se voulait une introduction au thème de l’alliance, avec un atelier plus concret sur le renforcement des compétences pour une alliance efficace, prévu pour l’automne.

Pascale Caidor, Ph.ĚýD.,Ěýgestionnaire de programmes de la diversitĂ© et de l’engagement communautaire du Bureau de RSEC, a indiquĂ© que ce premier Ă©vĂ©nement Ă©tait une occasion pour les alliĂ©s de remettre en question de manière critique toute alliance individuelle et collective avec les communautĂ©s noires. Elle a soulignĂ© l’importance de dĂ©noncer le racisme systĂ©mique et de parler des pratiques antiracistes.

Selon elle, «Ěýla question de l’antiracisme a souffert d’invisibilitĂ©. Il faut rendre cette notion de plus en plus prĂ©sente dans nos tĂ©moignages et nos discours. Ce moment exige que nous prenions des engagements explicites pour embrasser l’antiracisme. Nous devons prendre la parole et nous initier Ă  la lutte contre le racisme systĂ©mique et Ă  son dĂ©mantèlement. Se taire sur les questions de racisme et de micro-agression ne peut plus ĂŞtre acceptable.Ěý»

Pascale Caidor a incité les individus et les groupes à prendre des mesures concrètes.

«ĚýNous encourageons les membres de la communautĂ© universitaire Ă  devenir des alliĂ©s dans la lutte contre le racisme anti-noir en prenant des mesures concrètes dans leur vie quotidienne pour vaincre le racisme. Il peut s’agir de lectures pour mieux s’informer ou de la participation Ă  des initiatives antiracistes. Nous invitons les membres de la communautĂ© universitaire Ă  agir dans leurs unitĂ©s, programmes et dĂ©partements respectifsĚý», a-t-elle dit.

L’atelier a commencé par un aperçu sur l’alliance donné par Charlene Lewis-Sutherland, administratrice du programme d’éducation à l’équité aux Services d’enseignement et d’apprentissage.

ĚýUne brève sĂ©ance de discussion a permis au membre du personnel de la FacultĂ© Matthew Brett, Ă  la Dre Jaswant Guzder et au Dr Saleem Razack de partager leur expĂ©rience en tant qu’alliĂ©s contre le racisme anti-noir. Une courte sĂ©ance en petits groupes a ensuite permis Ă  tous les participants de partager et de proposer des actions concrètes.
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