À¦°óSMÉçÇø

Gabriel Venne offre une nouvelle perspective en tant que nouveau directeur de la Division des sciences anatomiques

La Division des sciences anatomiques de À¦°óSMÉçÇø a été créée en 2014 par le Département d’anatomie et de biologie cellulaire afin de répondre aux demandes croissantes et diversifiées des services fournis au sein de la Faculté de médecine et des sciences de la santé et de la Faculté de médecine dentaire, ainsi qu’à l’extérieur de À¦°óSMÉçÇø, comme l’explique le directeur du Département, Craig Mandato, Ph. D. Le nouveau directeur de la Division, Gabriel Venne, Ph. D., professeur agrégé au Département d’anatomie et de biologie cellulaire et membre associé de l’Institut d’éducation en sciences de la santé, espère poursuivre l’expansion de la mission d’excellence et d’innovation en matière d’éducation.

Le professeur Venne a obtenu une maîtrise en sciences anatomiques et un doctorat en anatomie et biologie cellulaire à l’Université Queen’s. Au cours de son doctorat, il a étudié les ostéophytes, des éperons osseux qui se développent dans les articulations ou la colonne vertébrale et qui peuvent être un marqueur de l’arthrose. Il s’est également intéressé à l’étude des fascias, un réseau de tissu conjonctif qui enserre toutes les structures internes du corps, y compris les organes, les os, les muscles et les vaisseaux sanguins. Les fascias jouent non seulement un rôle dans l’organisation et la connexion de ces composants corporels, mais peuvent également contribuer à des troubles comme la douleur chronique d’une manière que l’on commence seulement à comprendre.

Les outils de formation tridimensionnels sont la priorité de la Division

L’intérêt du Pr Venne pour l’anatomie et les fascias l’a amené à s’interroger sur la manière dont les cliniciens développent dans leur esprit une carte claire de l’intérieur complexe du corps humain. Cette conscience spatiale accrue permet aux cliniciens expérimentés de repérer une structure anatomique particulière en en voyant simplement une partie ou en la palpant. « Ils visualisent instantanément en trois dimensions dans leur tête ce qu’ils ressentent avec leurs mains », explique le Pr Venne.

Ce champ d’investigation a conduit le Pr Venne à l’Université À¦°óSMÉçÇø, où il suit maintenant les traces de Nicole Ventura, Ph. D., ancienne directrice de la Division, reconnue pour ses contributions à l’innovation pédagogique. En quelques années seulement, l’équipe de la Division est passée de deux à cinq membres et a acquis une reconnaissance internationale. L’équipe met l’accent sur l’enseignement, en particulier sur l’utilisation de la dissection humaine et d’autres technologies tridimensionnelles pour combler le fossé entre les schémas imprimés dans les manuels et les patients réels. En d’autres termes, il s’agit de former les étudiants à construire et à tester leurs propres cartes mentales. Le Pr Venne s’est vu décerner le Prix Leo Yaffe 2022 etun pour ses qualités d’éducateur scientifique.

Un atelier d’anatomie attire l’attention internationale

La Division utilise une technique d’embaumement souple pour créer des modèles cadavériques hyperréalistes qui ont un impact sur la formation médicale au-delà des murs de À¦°óSMÉçÇø. « En septembre dernier, nous avons organisé un atelier important de dissection dans le cadre du Congrès international de recherche sur les fascias, et nous avons accueilli des participants du monde entier, notamment grâce à une collaboration étroite avec l’Université de Padoue, en Italie, l’une des plus anciennes universités du monde, qui a vu la naissance de l’anatomie moderne », explique le Pr Venne. L’atelier a été suivi par des étudiants, des professionnels de la santé et même d’autres enseignants qui désirent appliquer une philosophie d’enseignement similaire dans leurs établissements.

Le Pr Venne attribue le succès de la Division à de nombreux facteurs, mais il souligne l’excellence du personnel ainsi que la valeur accordée au respect et à l’inclusion. « La Division des sciences anatomiques est en pleine croissance, ce qui est dû en grande partie à notre approche consistant à conserver l’humanité du programme. » La principale priorité reste de soutenir les étudiants, tant à À¦°óSMÉçÇø qu’au-delà, et de fournir les meilleurs soins aux patients.

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