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Nous avons déménagé

L'Institut du Cancer Rosalind et Morris Goodman est désormais situé sur

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Une nouvelle étude démontre que l’emplacement des cellules immunitaires revêt une importance cruciale dans l’immunothérapie du cancer

Une nouvelle approche novatrice fait ressortir l’importance de l’emplacement des cellules immunitaires au sein des tumeurs cancéreuses pour comprendre la réponse à l’immunothérapie chez les patients atteints d’un mélanome.

Une nouvelle Ă©tude, en couverture de la revue , a pour objectif d’amĂ©liorer le traitement du mĂ©lanome, une forme mortelle du cancer de la peau. RĂ©alisĂ©e sous la direction de chercheurs de l’UniversitĂ© Ŕ¦°óSMÉçÇř, cette Ă©tude novatrice a recours Ă  l’imagerie par cytomĂ©trie de masse (IMC); il s’agit d’une nouvelle technique qui permet d’obtenir de l’information sur l’emplacement et la rĂ©partition des diffĂ©rents types de cellules dans les tumeurs cancĂ©reuses. Les rĂ©sultats obtenus au moyen de cette technique pourraient amĂ©liorer la prĂ©diction de la rĂ©ponse des patients Ă  l’immunothĂ©rapie et pourraient orienter les approches thĂ©rapeutiques personnalisĂ©es.

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Sous la direction de Ian Watson, Ph.D., une équipe de chercheurs de l’Institut du cancer Rosalind and Morris Goodman (ICG) a analysé l’emplacement et les marqueurs cellulaires de 200 000 cellules extraites de 67 mélanomes. À partir de cette quantité imposante de données, les chercheurs ont voulu déterminer si l’organisation spatiale des cellules immunitaires par rapport aux cellules cancéreuses pouvait influer sur la réponse des patients aux inhibiteurs de point de contrôle immunitaire – des médicaments qui incitent les cellules immunitaires à détruire les cellules cancéreuses.

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« L’étude dont on vient de publier les rĂ©sultats est novatrice. En effet, il Ă©tait auparavant impossible de dĂ©terminer avec prĂ©cision l’emplacement des milliers de cellules prĂ©sentes dans un Ă©chantillion de mĂ©lanome, tout en mesurant les dizaines de marqueurs nĂ©cessaires pour dĂ©couvrir leur identitĂ© et leurs activitĂ©s spĂ©cifiques », explique Ian Watson, qui est aussi chercheur au Ă  l’Institut de recherche du Centre universitaire de santĂ© Ŕ¦°óSMÉçÇř (IR-CUSM) et professeur agrĂ©gĂ© au DĂ©partement de biochimie de l’UniversitĂ© Ŕ¦°óSMÉçÇř. « Notre Ă©tude est l’une des premières Ă  avoir recours Ă  cette nouvelle technologie en pleine Ă©volution, et qui n’existait pas il y a une dizaine d’annĂ©es, pour comprendre la rĂ©action du mĂ©lanome face Ă  l’immunothĂ©rapie. »

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« Nous avons identifiĂ© un sous-type de lymphocyte T dont l’abondance corrèle avec la rĂ©ponse des patients Ă  l’immunothĂ©rapie », ajoute LeeAnn Ramsay, M.Sc., assistante de recherche de Ian Watson et l’une des trois premiers coauteurs ayant contribuĂ© de manière Ă©gale Ă  cette Ă©tude. « Nous avons dĂ©montrĂ© qu’une proportion supĂ©rieure de lymphocytes T cytotoxiques en prolifĂ©ration, ayant dĂ©jĂ  Ă©tĂ© en contact avec des antigènes, Ă©tait associĂ©e Ă  une rĂ©action favorable et Ă  un taux de survie plus Ă©levĂ© chez les patients traitĂ©s avec des inhibiteurs de point de contrĂ´le immunitaire », poursuit un autre premier coauteur Dan Moldoveanu, M.D. et candidat au doctorat, travaillant sous la direction de Ian Watson et de Sarkis Meteressian, M.D., au DĂ©partement de chirurgie de l’UniversitĂ© Ŕ¦°óSMÉçÇř.

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Les chercheurs ont découvert que non seulement l’abondance de ces lymphocytes T avait de l’importance, mais aussi que leur organisation spatiale au sein de la tumeur en avait tout autant. « Par ailleurs, les patients dont ces lymphocytes T étaient situés à proximité des cellules cancéreuses avaient une meilleure réponse à l’immunothérapie », ajoute un autre premier coauteur Mathieu Lajoie, Ph. D., associé de recherche de Ian Watson.

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Plus de 40 collaborateurs, dont des dermatologues, des oncologues, des chirurgiens, des pathologistes et des spĂ©cialistes des sciences fondamentales, ont participĂ© Ă  cette Ă©tude complexe. Outre les Ă©quipes de l’ICG et de l’IR‑CUSM, des chercheurs des Ă©tablissements suivants ont aussi collaborĂ© Ă  l’étude : le Centre de recherche du Centre hospitalier de l'UniversitĂ© de MontrĂ©al, l’HĂ´pital Maisonneuve-Rosemont, l’Institut Lady Davis de recherches mĂ©dicales de l’HĂ´pital gĂ©nĂ©ral juif, le Centre de gĂ©nomique Ŕ¦°óSMÉçÇř, l'Institut-hĂ´pital neurologique de MontrĂ©al ainsi que de nombreux centres de recherche Ă©tablis aux États‑Unis.

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« Identifier, avant de débuter les traitements, quels patients ayant un mélanome avancé pourraient bénéficier des inhibiteurs de point de contrôle immunitaire demeure un défi considérable dans le domaine de la médecine de précision », poursuit Catalin Mihalcioiu, M.D., oncologue médical au CUSM et coauteur de l’étude.

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« Il faut continuer à travailler pour améliorer cette technique novatrice, mais notre étude démontre qu’identifier l’organisation spatiale des cellules immunitaires au sein d’une tumeur pourrait s’avérer important pour orienter la prise en charge clinique des patients et pour personnaliser les approches thérapeutiques dans le traitement du mélanome et d’autres formes de cancer », conclut Ian Watson.

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À propos de l’étude

Lire la publication dans la revue

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Les auteurs tiennent Ă  souligner le soutien qu’ils ont reçu de la part de l’Institut de recherche Terry Fox, des Instituts de recherche en santĂ© du Canada, du programme des Chaires de recherche du Canada, de l’Initiative interdisciplinaire en infection et immunitĂ© Victor Lui de l’UniversitĂ© Ŕ¦°óSMÉçÇř. Ils sont aussi reconnaissants envers la Dre K. Jean Baggs et la Fondation familiale Rachel et Jason Schwartz, pour leur important soutien financier. Nous avons Ă©galement obtenu du soutien financier du Fonds d’accĂ©lĂ©ration des collaborations en santĂ© du ministère de l’Économie et de l’Innovation du QuĂ©bec.

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Les auteurs remercient le Consortium quĂ©bĂ©cois contre le cancer, la plateforme de cytomĂ©trie de masse (SCIMAP), les installations de l’UniversitĂ© Ŕ¦°óSMÉçÇř dans le domaine de l’histologie, ainsi que la . Enfin, nous n’aurions pas pu rĂ©aliser notre Ă©tude sans la collaboration des patients qui ont acceptĂ© de participer Ă  l’étude en donnant des Ă©chantillons de leur tumeur.

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