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Domaine de recherche : Modèles murins de cancer du sein
¶Ùé±è²¹°ù³Ù±ð³¾±ð²Ô³Ù : Biochimie
Superviseur : Pr William Muller
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Parle-nous un peu de toi :
Je suis né au Caire, en Égypte, et j’ai immigré au Canada en 2014. En 2015, j’ai commencé un baccalauréat en biologie à l’Université Concordia. Puis, en 2017, j’ai intégré le laboratoire du Pr Muller en tant qu’étudiant à la maîtrise, avant de faire un parcours accéléré pour devenir doctorant en 2019.
- Félicitations pour ta nomination à titre de coprésident de l’Association étudiante de l’Institut sur le cancer Goodman. Pourquoi t’es-tu porté candidat? Qu’espères-tu réaliser?
J’espère accomplir des changements durables, et l’une de mes priorités est d’investir davantage dans la santé et le bien-être. En tant qu’étudiants, nous avons une lourde charge de travail et notre santé mentale en souffre souvent. Je pense qu’il est important de prendre du recul et de se déconnecter de notre quotidien de temps en temps. J’aimerais créer des espaces ouverts où on pourrait se détendre, ou même proposer une semaine de relaxation.
Je suis aussi très heureux que nous ayons créé un nouveau comité EDI (équité, diversité et inclusion) où nous aurons des discussions sur l’accessibilité et la représentation – nous voulons que tout le monde se sente bienvenu ici à l’Institut sur le cancer Goodman.
- Parle-nous de tes recherches. Quelles sont tes découvertes les plus intéressantes?
Notre laboratoire développe des modèles de souris transgéniques (GEMM) pour étudier la tumorigenèse mammaire, la progression tumorale et les métastases. L’installation MICAM (À¦°óSMÉçÇø Integrated Core for Animal Modeling) est donc une pierre angulaire de nos recherches, et nous sommes très reconnaissants de l’avoir dans nos locaux.
Récemment, nous avons identifié plusieurs molécules immunomodulatrices qui pourraient, si elles sont exploitées cliniquement, permettre au système immunitaire de l’hôte d’éliminer les tumeurs et les lésions métastatiques. Cela pourrait avoir un impact important sur le traitement et la survie des personnes atteintes.
Nous collaborons aussi avec l’Université Brown, aux États-Unis, l’Université d’Helsinki en Finlande et l’Université de Montréal. Ces établissements nous ont tous fourni des réactifs, des échantillons et une expertise technique essentiels qui ont contribué de manière significative à notre travail.
- Pourquoi as-tu décidé de te lancer dans la recherche sur le cancer?
Je trouve que le cancer est un phénomène fascinant. Nous avons souvent une idée de ce qu’est le cancer, mais la science fait souvent tomber ces barrières. Par exemple, de récentes recherches ont révélé le rôle dans le microenvironnement tumoral de cellules non cancéreuses qui sont essentielles à la croissance et à la dissémination métastatique. La science montre également que les tumeurs sont des systèmes très régulés qui consomment de l’énergie, fournissent des nutriments et régulent notre système immunitaire. La recherche sur le cancer est un domaine intéressant à étudier et de nombreux phénomènes sont applicables à beaucoup d’autres domaines en recherche médicale.
- Qu’as-tu appris sur toi-même depuis la pandémie?
J’ai appris que j’aime rester à la maison. Je me croyais sociable mais maintenant, si j’avais le choix entre sortir ou rester chez moi, je choisirais de rester chez moi!
- Comment décrirais-tu ton expérience à l’Institut sur le cancer Goodman (ICG)?
C’est un endroit convivial. Le fait que nous puissions appeler certains des chercheurs principaux par leur prénom montre à quel point tout le monde est amical les uns envers les autres! C’est un environnement accueillant, les installations sont exceptionnelles et la recherche est évidemment très intéressante.
- Quels sont tes futurs projets?
J’aime le domaine de la recherche et j’aimerais donc poursuivre des études postdoctorales aux États-Unis, à Boston. Une autre option serait de postuler en médecine, dans un programme double M.D.-Ph. D.
Vous pouvez contacter Sherif via:
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