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Paysages en mutation : la médecine de famille en 2020

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 1 December 2020

Chaque année, le Département de médecine de famille organise une retraite qui offre aux membres du Département une occasion unique de se réunir pour échanger sur diverses activités, idées et innovations. Cette année, en raison de la pandémie de COVID-19, l’événement s’est tenu les 29 et 30 octobre. Le format virtuel a offert une plus grande flexibilité aux membres du Département vivant à l’extérieur de Montréal pour assister à l’événement, qui a attiré plus de 120 participants chaque jour. Le thème de cette année, « Paysages en mutation : la médecine de famille en 2020 », comprenait quatre ateliers qui ont été présentés au cours de deux demi-journées : Décolonisation de la pratique/pratiquer la décolonisation : améliorer l’inclusion des Autochtones dans le Département de médecine de famille de l’Université À¦°óSMÉçÇø; Le volet recherche; Changer la donne : les innovateurs et les innovations du Département; et L’art de communiquer dans un monde virtuel. La retraite a aussi donné l’occasion de mettre en valeur le côté artistique des membres du Département. Notamment, quelques participants ont lu les récits qu’ils ont soumis au concours de récits sur la COVID-19, et nous avons présenté des vidéos produites par nos étudiants de troisième cycle.

La Dre Marion Dove, directrice du Département, et le Dr David Eidelman, vice-principal (santé et affaires médicales) et doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, ont prononcé le mot d’ouverture de la première journée de la retraite. « J’ai été très touché par la façon dont notre communauté a réagi à la pandémie – dans ce changement de notre façon de travailler », a déclaré le Dr Eidelman. « J’ai le privilège d’être un patient de ce département [de médecine famille] et j’ai vu de mes propres yeux que les gens se sont très bien adaptés à des situations extrêmement difficiles, tant sur le plan des soins aux patients qu’en termes d’enseignement et de recherche. »

Les Prs Richard Budgell et Alex McComber ont présenté le premier atelier, intitulé « Décolonisation de la pratique/pratiquer la décolonisation : améliorer l’inclusion des autochtones dans le Département de médecine de famille de l’Université À¦°óSMÉçÇø ». Tous deux ont rappelé aux participants l’importance d’une pratique inclusive de la médecine de famille et des jugements inconscients qui peuvent être portés sur les patients autochtones. Après les présentations, les participants ont été divisés en petits groupes pour discuter et présenter leurs réflexions sur deux questions. Ils ont pu discuter de leur rôle personnel dans l’inclusion des personnes autochtones et la sécurisation culturelle (en médecine de famille et en pratique médicale). De plus, ils ont discuté du rôle que peut jouer le Département de médecine de famille dans la prestation des meilleurs soins cliniques aux patients autochtones et la recherche avec les peuples et les communautés autochtones. L’atelier a permis aux participants de réfléchir de manière critique à des enjeux autochtones et a créé un échange important au sein du Département.

Le deuxième atelier du premier jour était intitulé « Le volet recherche ». Le format utilisé pour cet atelier était nouveau pour les chercheurs, qui disposaient de deux minutes pour présenter un de leurs projets de recherche. Ces présentations-express ont permis aux participants de découvrir une variété de projets du département. Les présentateurs étaient le Dr Mark Yaffe, le Dr Roland Grad, M. Christian Ruchon, la Pre Alayne Adams, le Dr Bertrand Lebouché, le Dr Pierre Pluye, la Dre Anne Cockcroft, la Dre Tracie Barnett, le Dr Peter Nugus et la Dre Amalia Issa. Les objectifs d’apprentissage de ces présentations étaient d’identifier divers projets de recherche au sein du Département de médecine de famille, de reconnaître la contribution originale de ces projets à la discipline de la médecine de famille et de décrire l’impact des résultats de la recherche sur les soins cliniques.

Le 30 octobre, après des mots d’ouverture de la Dre Dove, du Dr Armand Aalamian, vice-doyen à la formation médicale postdoctorale, et de la Dre Mélanie Mondou, vice-doyenne aux études médicales de premier cycle, la deuxième partie de la retraite a débuté avec l’atelier « Changer la donne : les innovateurs et les innovations du Département ». La Dre Guylène Thériault, le Dr François Venne, le Dr Neb Kovacina et la Dre Dominique Archambault ont présenté à tour de rôle leurs travaux innovateurs au Département. Les présentateurs ont abordé des questions telles que la santé autochtone à Val-d’Or, le curriculum caché en médecine de famille, la pandémie de COVID-19 et la formation médicale décentralisée. Les objectifs d’apprentissage de ces présentations étaient de pouvoir résumer les innovations cliniques au sein du Département de médecine de famille, d’analyser l’impact des innovations cliniques sur les soins aux patients, de réfléchir à la mise en œuvre des innovations cliniques dans les sites de médecine de famille, et d’envisager comment ces innovations pourraient être appliquées dans d’autres contextes cliniques.

La retraite s’est terminée par un atelier intitulé « L’art de la communication dans un monde virtuel », qui a exploré les facteurs essentiels à la communication, quel que soit le domaine de travail. Les présentatrices étaient Mme Diana Colby, directrice des communications à la Faculté de médecine et des sciences de la santé, la Dre Emma Glaser et Mme Julie Kristof. À la fin de l’atelier, les participants avaient appris à expliquer les défis spécifiques de communication auxquels ils sont confrontés avec la transition rapide vers un environnement clinique virtuel et l’enseignement en ligne, à décrire trois compétences qui sont importantes pour une communication en ligne efficace dans l’enseignement, la recherche ou les soins aux patients et à identifier deux changements qu’ils pourraient apporter pour améliorer leurs compétences de communication en ligne.

La retraite de cette année a été un moment de plaisir pour beaucoup, car elle a permis de nouer des liens pendant une période difficile. Les participants ont largement participé au clavardage en posant des questions et en faisant des remarques positives. Ils ont même eu le temps de danser pendant une petite pause Zumba, ce qui a créé une atmosphère amusante. Le format en ligne semblait être un inconvénient au début, mais le résultat positif a prouvé le contraire. Le Département de médecine de famille est immense et comprend des gens de partout au Québec – la retraite était une représentation du travail extraordinaire que les membres du Département font chaque jour.

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