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L’automne, une saison de changement et de réflexion

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Pour bon nombre d’entre nous, l’automne est à la fois magnifique et morne. Autour de nous, toutes sortes d’arbres arborent leurs plus belles couleurs. De ma fenêtre, je peux voir le Mont-Royal au centre de Montréal, siège d’un superbe paysage riche en rouge, jaune, vert et brun. C’est aussi une période productive pour les apprenant.e.s et les enseignant.e.s un peu partout. Après l’agitation de la rentrée universitaire, la routine s’installe : études, cours et toutes autres activités constructives à l’appui des fonctions principales de tout établissement d’enseignement supérieur.

L’automne est Ă©galement un moment de commĂ©moration. Le mois dernier avait lieu la Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones, qui a culminĂ© avec la JournĂ©e nationale de la vĂ©ritĂ© et de la rĂ©conciliation Ă  la mĂ©moire des enfants disparu.e.s et des survivant.e.s des pensionnats autochtones au Canada, leurs familles et leurs communautĂ©s. La JournĂ©e du chandail orange portait aussi sur les rĂ©percussions intergĂ©nĂ©rationnelles de cet hĂ©ritage obscur, qui nous rappelle que « chaque enfant compte ». Bien que le fait de porter un chandail orange et d’assister Ă  un Ă©vĂ©nement commĂ©moratif est un grand symbole de solidaritĂ©, nous avons encore du chemin Ă  faire. La question se pose : que peut-on faire de plus pour contribuer au bien-ĂŞtre et Ă  la guĂ©rison des communautĂ©s autochtones et, par extension, de toutes les autres communautĂ©s? Après tout, l’humanitĂ© est interreliĂ©e et interdĂ©pendante. Ă€ l’École d’éducation permanente de l’UniversitĂ© Ŕ¦°óSMÉçÇř, nous apportons notre contribution par l’Initiative de relations avec les Autochtones, que nous orientons vers le leadership autochtone, et par nos efforts continus Ă  dĂ©coloniser notre cursus et notre travail. Je vous invite Ă  rĂ©flĂ©chir aux actions que vous pouvez poser dans le cadre de votre rĂ´le pour faire avancer la vĂ©ritĂ© et la rĂ©conciliation, ainsi que pour rĂ©pondre aux .

Je pleure également la mort des victimes et la souffrance des survivant.e.s de tragédies plus récentes – comme le tremblement de terre au Maroc, les inondations en Libye, la guerre civile au Soudan, la guerre continuelle en Ukraine ou l’été de feux incontrôlés plus près de chez nous. Même si ces événements ne m’affectent pas directement, ils laissent une cicatrice dans une communauté comme la nôtre, qui tire fierté de la diversité de son corps étudiant, de son corps professoral et de son personnel, originaires de plusieurs des régions touchées durement. Enseigner, apprendre et travailler de quelque façon que ce soit peut être difficile, et ce, sans l’inquiétude par rapport à ses proches à l’autre bout du globe ou l’anticipation de la prochaine tragédie. Prenez le temps d’avoir du chagrin, mais n’oubliez pas de contacter ceux et celles qui souffrent. L’Université offre aussi plusieurs programmes de soutien au bien-être.

Sur une note plus positive, l’automne est une pĂ©riode de pour plusieurs universitĂ©s, y compris Ŕ¦°óSMÉçÇř. C’est l’occasion pour nous de renouer avec d’ancien.e.s Ă©tudiant.e.s, et pour les diplĂ´mĂ©.e.s de renouer avec d’ancien.e.s collègues de classe et enseignant.e.s. Ce qui fait le charme de l’École d’éducation permanente, c’est bien sĂ»r la possibilitĂ© pour les diplĂ´mĂ©.e.s de l’UniversitĂ© Ŕ¦°óSMÉçÇř de revenir et continuer d’apprendre. Si c’est votre cas, parcourez les programmes de l’ÉÉP; votre prochaine aventure d’apprentissage vous attend, que ce soit l’un des nombreux nouveaux certificats d’études supĂ©rieures de l’ÉÉP ou un cours de courte durĂ©e. Alors, tandis que vous observez les couleurs changeantes des feuilles, rĂ©flĂ©chissez Ă  comment vous pouvez vous-mĂŞme vous transformer par les connaissances et la comprĂ©hension.


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