Pour plusieurs personnes, l’été est synonyme de vacances. On prend congé, on voyage, on fait des activités de plein air (si le temps est clément), on va à la plage, à la montagne, au chalet ou on profite de la terrasse d’un café. Le rythme de vie ralentit un peu. En tant qu’universitaire, on me demande souvent si j’arrête de travailler pendant l’été. Bien que l’idée soit séduisante, l’apprentissage et l’enseignement ne le permettent pas.
Si le rythme change pour prendre la forme d’expériences d’apprentissage plus brèves, de cours de perfectionnement et d’enrichissement professionnel non assortis d’unités, d’études à l’étranger et d’expériences d’apprentissage transformateur, l’éducation continue et professionnelle se poursuit, même l’été. De plus, beaucoup d’apprenant.e.s adultes à temps partiel, et même des apprenant.e.s « traditionnel.le.s » décident de poursuivre leurs études pendant l’été pour finir leur programme dans les temps, voire plus rapidement, afin d’acquérir des aptitudes clés qui leur serviront toute leur vie comme la science des données et l’apprentissage automatique ou un cours de langue intensif chaque session.
Ă€ l’École d’éducation permanente de Ŕ¦°óSMÉçÇř, nous accueillons fièrement Ă MontrĂ©al des membres du corps Ă©tudiant provenant non seulement de la rĂ©gion, mais aussi du monde entier pendant la saison estivale. Le nombre de personnes qui choisissent d’apprendre pendant les vacances, par exemple en combinant voyage et apprentissage de nouvelles matières, aptitudes ou langues, est impressionnant. Les programmes d’étĂ© courts de l’École, par exemple, sont frĂ©quentĂ©s par des Ă©tudiant.e.s de nombreux pays, de la France Ă la Chine. Le programme estival d’immersion culturelle et linguistique, quant Ă lui, offre Ă de nombreuses personnes un Ă©change interculturel intensif en français ou en anglais tout en leur permettant de mieux connaĂ®tre la ville de MontrĂ©al et le QuĂ©bec. Ce programme en pousse mĂŞme certain.e.s Ă dĂ©cider de poursuivre des Ă©tudes au Canada pour obtenir un diplĂ´me ou un certificat.
D’autres profitent de la période estivale pour prendre de l’avance sur leur vie professionnelle, comme les apprenant.e.s du SEED qui font un certificat de perfectionnement professionnel en collaboration et productivité – des compétences du 21e siècle – avant de saisir d’autres occasions d’apprentissage intégré et de développement de carrière. Pour les apprenant.e.s qui envisagent d’étudier en science, en technologie, en ingénierie ou en mathématiques (les STIM), le certificat d’introduction aux STIM peut être intéressant, particulièrement pour des apprenant.e.s aux origines diverses, des Premières Nations, des États-Unis ou du Mexique, par exemple.
Les membres du corps professoral et du personnel qui ne participent pas aux programmes d’été passent la belle saison à se préparer activement pour la prochaine année universitaire. C’est l’occasion de mettre à jour les plans de cours et les lectures, de préparer les séances de cours et les travaux, de finaliser les contrats d’enseignement et d’accepter et d’inscrire les nouveaux.elles apprenant.e.s pour l’automne. C’est aussi le temps de faire le ménage en se débarrassant des vieux fichiers et courriels, et de réfléchir à ce qui a été accompli et à ce qui devra l’être.
Beaucoup d’entre nous continuent d’apprendre en contexte plus informel en assistant Ă des confĂ©rences d’étĂ© offertes par la CommunautĂ© d’apprentissage continu de Ŕ¦°óSMÉçÇř, par exemple, ou grâce Ă des podcasts ou des vidĂ©os, ou en participant Ă des activitĂ©s culturelles Ă MontrĂ©al et aux alentours. Que vous lisiez un roman d’amour ou vous informiez sur les derniers progrès de l’intelligence artificielle gĂ©nĂ©rative, il est probable que vous apprendrez quelque chose de nouveau ou adopterez une perspective lĂ©gèrement diffĂ©rente. L’apprentissage ne prend pas de vacances.