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Le FRSQ et ses partenaires investissent plus de 1,2 M $ dans un Consortium de recherche québécois sur le C. difficile

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 24 April 2006

Le Fonds de la recherche en santé du Québec (FRSQ) et ses partenaires investissent 1 230 000 M $ (plus une contribution en services évaluée à 260 000 $) pour la création d'un Consortium de recherche québécois sur le C. difficile, qui permettra de mieux comprendre les facteurs liés à son éclosion récente au Québec et de chercher des solutions à ce problème important.

« L'objectif du Consortium est d'approfondir les connaissances sur l'épidémiologie et sur les facteurs de virulence de l'infection à C. difficile au Québec », explique la Dre Vivian Loo, du Centre universitaire de santé À¦°óSMÉçÇø, chercheuse principale du projet. « Les informations scientifiques obtenues permettront d'améliorer le contrôle du C. difficile, grâce à une meilleure compréhension de la biologie de cette maladie, à une utilisation optimale des outils déjà disponibles et au développement de nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques. » Les nouvelles connaissances développées dans le cadre de ce projet permettront, entre autres, d'améliorer le traitement des patients atteints par un choix d'antibiotiques ciblé en fonction des souches de la bactérie présentes dans les hôpitaux.

« L'importance des facteurs épidémiologiques, des facteurs cliniques, des facteurs de génétique microbienne et leur interaction exigent une approche de recherche multidisciplinaire et interdisciplinaire », affirme le Dr Alain Beaudet, président-directeur général du FRSQ. « La mise sur pied du Consortium de recherche, rendue possible grâce à l’excellente collaboration de tous nos partenaires, était tout à fait indiquée pour tenter de répondre aux nombreuses questions que continue de soulever ce sérieux problème de santé publique. »

Dans ce projet, le FRSQ compte pour partenaires le ministère de la Santé et des Services sociaux, l'Institut des maladies infectieuses et immunitaires des Instituts de recherche en santé du Canada, Santé Canada, Génome Québec, l'Institut national de santé publique du Québec et quatre centres hospitaliers universitaires : le Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM), le Centre universitaire de santé À¦°óSMÉçÇø (CUSM), le Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ) et le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS).

La recherche, dont les résultats sont attendus dans deux ans, sera réalisée dans les quatre centres hospitaliers universitaires partenaires du projet, ainsi qu'à l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont, à l'Hôpital général juif – Sir Mortimer B. Davis, à l'Université À¦°óSMÉçÇø, au Centre d'innovation Génome Québec et Université À¦°óSMÉçÇø, à l'Institut national de santé publique du Québec et à l'Hôpital d'Ottawa.

Le C. difficile est la principale cause de diarrhée d'origine infectieuse chez les patients hospitalisés. Depuis 2003, plusieurs établissements de santé québécois ont remarqué une augmentation importante de l'incidence de diarrhée associée au C. difficile, de la sévérité de celle-ci et des complications graves et de la mortalité associée.

INFORMATION SUR LES PARTENAIRES


FONDS DE LA RECHERCHE EN SANTÉ DU QUÉBEC (FRSQ)
Relevant du ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation (MDEIE), le Fonds de la recherche en santé du Québec (FRSQ) a pour mission de soutenir la recherche en santé en vue de favoriser le mieux-être de la population québécoise. Il a pour mandat la promotion et l'aide financière de ces recherches, la diffusion des connaissances et la formation des chercheurs, ainsi que l'établissement de partenariats nécessaires au développement du système québécois de la recherche et de l'innovation, et le rayonnement de la recherche sur le plan international. Le FRSQ gère un budget annuel de plus de 80 millions $.

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX (MSSS)
Le rôle premier du Ministère est de voir au bon fonctionnement du système de santé québécois et de son réseau. Il doit s’assurer, en outre, de la pertinence des lignes directrices en matière de politiques de santé et de bien-être, et évaluer les résultats obtenus par rapport aux objectifs fixés. Le MSSS assume, entre autres, la responsabilité d'appuyer le développement de la recherche dans les champs d'intervention qui lui sont propres, dont l'avancement des connaissances dans le domaine des infections nosocomiales.

LES INSTITUTS DE RECHERCHE EN SANTÉ DU CANADA (IRSC)
Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) sont l'organisme de recherche en santé du gouvernement du Canada. Leur objectif est de créer de nouvelles connaissances scientifiques et de favoriser leur application en vue d'améliorer la santé, d'offrir de meilleurs produits et services de santé et de renforcer le système de santé canadien. Composés de 13 instituts, les IRSC offrent leadership et soutien à près de 10 000 chercheurs et stagiaires en santé partout au Canada.

INSTITUT DES MALADIES INFECTIEUSES ET IMMUNITAIRES (IMII) DES IRSC
L'un des 13 instituts des IRSC, l'Institut des maladies infectieuses et immunitaires aspire à établir un rôle de premier plan, des priorités et des programmes nationaux qui encouragent la recherche innovatrice visant à réduire le fardeau mondial des maladies immunitaires et infectieuses et à améliorer la qualité de vie.

SANTÉ CANADA
Santé Canada est le ministère fédéral responsable d'aider les Canadiennes et les Canadiens à maintenir et à améliorer leur santé, tout en respectant les choix individuels et les circonstances. Santé Canada est d'avis que la prévention et la promotion de la santé peuvent réduire les coûts en soins de santé et améliorer la qualité de vie à long terme. Dans cette optique, le Ministère s'engage à relever les défis de demain en finançant la recherche et en favorisant les partenariats avec les chercheurs à la grandeur du pays et à l'étranger. La collaboration avec les provinces et les territoires est aussi cruciale pour évaluer comment le système de santé canadien peut être amélioré et pour assurer sa durabilité pour l'avenir.

INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC (INSPQ)
Créé en 1998, l'Institut national de santé publique du Québec est un centre d'expertise et de référence qui fait progresser les connaissances et propose des stratégies pour améliorer la santé et le bien-être de la population québécoise. Ses activités s'articulent autour de six fonctions : l'information, la formation, la recherche, la collaboration internationale, l'assistance-conseil et les services de laboratoires spécialisés.

GÉNOME QUÉBEC
Génome Québec, qui a pour mission de mobiliser les milieux académiques et industriels autour de la recherche en génomique, est un organisme sans but lucratif, qui investit et gère des ressources financières de plus de 300 millions de dollars provenant des secteurs public et privé. Il gère actuellement des projets dans six grands secteurs : la santé humaine, la bioinformatique, l'éthique, l'environnement, la foresterie et l'agriculture. Il a généré plus de 700 emplois depuis sa création, en 2000, et permis la création, à Montréal, du Centre d'innovation Génome Québec et Université À¦°óSMÉçÇø, un centre de recherche de calibre mondial qui favorise le positionnement du Québec sur la scène internationale.

CENTRE HOSPITALIER DE L'UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL (CHUM)
Le Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) offre des services spécialisés et ultraspécialisés à une clientèle régionale et suprarégionale. Il offre également, pour sa zone de desserte plus immédiate, des soins et des services hospitaliers généraux et spécialisés. L'ensemble de ces services contribue à l'enseignement, à la recherche, à l'évaluation des technologies et des modes d'intervention en santé qui sont offerts dans une perspective de réseaux intégrés. Le CHUM contribue également à la promotion de la santé en continuité avec les services de première ligne. L'Hôtel-Dieu, l'Hôpital Notre-Dame et l'Hôpital Saint-Luc forment le CHUM et ses quelque 10 000 employés, 900 médecins, 330 chercheurs, 5 000 étudiants et stagiaires, ainsi que 800 bénévoles accueillent plus d'un demi-million de patients par année.

CENTRE UNIVERSITAIRE DE SANTÉ DE MCGILL (CUSM)
Le Centre universitaire de santé À¦°óSMÉçÇø (CUSM) est un centre hospitalier universitaire intégré, reconnu à l'échelle internationale pour l'excellence de ses programmes cliniques, de sa recherche et de son enseignement. Il est issu de la fusion de cinq hôpitaux d'enseignement affiliés à la Faculté de médecine de l'Université À¦°óSMÉçÇø : l'Hôpital de Montréal pour enfants, l'Hôpital général de Montréal, l'Hôpital Royal Victoria, l'Hôpital et l'Institut neurologiques de Montréal et l'Institut thoracique de Montréal. Misant sur le leadership médical acquis des hôpitaux fondateurs, le CUSM a pour objectif d'assurer aux patients des soins fondés sur les connaissances les plus avancées dans le domaine de la santé et de contribuer au progrès des connaissances.

CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE QUÉBEC (CHUQ)
Le Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ) est un établissement qui offre des soins généraux, spécialisés et surspécialisés à la clientèle de la grande région de Québec et de tout l'Est du Québec. Il vise à atteindre les plus hauts standards de qualité et d'excellence en matière de soins et d'organisation des services à la population. Par son leadership, le CHUQ, en partenariat avec l'Université Laval, favorise le développement d'approches novatrices visant l'amélioration de la santé de la population. Il est aussi un chef de file en enseignement, en recherche et en évaluation des nouvelles technologies. Le CHUQ compte trois hôpitaux : L'Hôtel-Dieu de Québec, l'Hôpital Saint-François d’Assise et le CHUL. Il regroupe aussi cinq autres établissements de soins, soit la Maison Paul-Triquet, le Centre de l'ouïe et de la parole, le Centre de traitement dans la communauté, le Centre de pédopsychiatrie ainsi que le Foyer des vétérans. Au total, plus de 8 000 employés, 1 000 médecins et 262 chercheurs œuvrent au CHUQ.

CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE SHERBROOKE (CHUS)
À l'avant-garde de l'innovation en soins, en enseignement, en recherche et en évaluation des technologies et des modes d'intervention en santé, le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS) contribue de façon dynamique et significative, en partenariat avec les établissements des différents réseaux, à l'amélioration de la santé des patients et de la population. Il participe également au développement socio-économique des régions de son bassin de desserte.

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