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L’OMS révise les directives de traitements de la tuberculose basées sur la recherche du CUSM/À¦°óSMÉçÇø

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 15 September 2009

La tuberculose reste une menace planétaire, qui touche plus de 10 millions de personnes par an.ÌýLe Dr Dick Menzies, de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé À¦°óSMÉçÇø (IR-CUSM), avec ses collègues américains et français, a passé au crible les traitements actuellement recommandés contre la tuberculose dans une nouvelle étude publiée aujourd’hui dans deux articles du journal PLoS Medicine. Les études,Ìý qui ont été commandées et financées en partie par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), recommandent une révision et un ajustement des lignes directrices dans le monde entier pour combattre la maladie.

«ÌýNotre première étude est une revue systématique et méta-analyse de 57 études, sur plus de 20Ìý000 patients, à travers le monde, » explique Dr Menzies. « Les résultats prouvent que le traitement des personnes affectées pour la première fois par la forme active de la tuberculose doit être rallongé. Ces patients devraient être traités sous Rifampine durant six mois au lieu de deux actuellement; ces quatre mois supplémentaires permettront de maximiser l’efficacité du médicament.»

Dans le second article, les chercheurs remettent également en cause les directives actuellement appliquées aux patients déjà traités mais non guéris. «ÌýActuellement les gens reçoivent un cocktail de médicament pendant huit mois, pour finalement développer des résistances et aboutir à un échec dans 9 à 45 % des cas, » lance le Dr Menzies. «ÌýPlus d’études seront nécessaires pour déterminer la stratégie optimale. Mais il nous parait d’ors et déjà indispensable, et même vital, de revoir ces directives en profondeur.»

«ÌýNotre challenge en tant que chercheurs est de mettre en place des stratégies plus efficaces de traitement de la tuberculose, de déterminer la durée optimale de traitement pour prévenir la rechute et d’élaborer de meilleures combinaisons de médicaments pour éviter lesÌý résistances, » conclut Dr Menzies. Ces deux études permettront à l’OMS de réviser et d’actualiser ses consignes pour le traitement de la tuberculose; bénéficiant ainsi à la communauté mondiale.

Le Dr Dick Menzies est directeur de la médecine respiratoire au CUSM et chercheur dans les axes de la « santé respiratoire » et « recherche évaluative en santé » à l’Institut de recherche du CUSM. Il est également professeur titulaire aux départements de médecine et d’épidémiologie,Ìý biostatistique et santé au travail à la Faculté de médecine de l’Université À¦°óSMÉçÇø.

Partenaires
Cet article a été co-signé par Dr Dick Menzies, Dre Andrea Benedetti, Dre Anita Paydar, Dr Ian Martin et Dr Madhukar Pai l’IR-CUSM, Dre Sarah Royce de l’Université de Californie à San Francisco, USA, Dr Andrew Vernon des Centres de prévention et de contrôle des maladies, Atlanta, USA, Dr Christian Lienhardt de l’Union Internationale contre la tuberculose et les maladies respiratoires et de l’Institut de Recherche pour le Développement, Paris, France et Dr William Burman, Denver Public Health, Denver, Colorado, USA

Financement
Cette étude a été financée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Certains auteurs ont reçu un soutien financier de la part des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et des Fonds de la recherche en santé du Québec (FRSQ).

L’Institut de recherche du Centre universitaire de santé À¦°óSMÉçÇø (IR CUSM) est un centre de recherche de réputation mondiale dans le domaine des sciences biomédicales et des soins de santé. Établi à Montréal, au Québec, il constitue la base de recherche du CUSM, centre hospitalier universitaire affilié à la Faculté de médecine de l’Université À¦°óSMÉçÇø. L’Institut compte plus de 600Ìýchercheurs, près de 1Ìý200Ìýétudiants diplômés et postdoctoraux et plus de 300Ìýlaboratoires de recherche consacrés à un large éventail de domaines de recherche, fondamentale et clinique. L’Institut de recherche est à l’avant-garde des connaissances, de l’innovation et de la technologie. La recherche de l’Institut est étroitement liée aux programmes cliniques du CUSM, ce qui permet aux patients de bénéficier directement des connaissances scientifiques les plus avancées.

L’Institut de recherche du CUSM est soutenu en partie par le Fonds de la recherche en santé du Québec. Pour de plus amples renseignements, consulter l’adresse .

Vous pourrez retrouver ce communiqué accompagné de l’article original et d’une courte interview audio sur le lienÌý:

À propos de l'Université À¦°óSMÉçÇø. FondéeÌýàÌýMontréal, au Québec, en 1821, l’Université À¦°óSMÉçÇø se classe comme chef de file parmi les universités canadiennes. À¦°óSMÉçÇø compte deux campus, 11 facultés, 10 écoles professionnelles, 300 programmes d’études et au-delà de 34 000 étudiants, originaires de 160 pays. L’Université accueille au-delà de 6 400 étudiants étrangers, qui composent près de 20 pour cent de sa population étudiante. Près de la moitié de ses étudiants ont une langue maternelle autre que l’anglais – dont 6 000 francophones.

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Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter :

Julie Robert
Coordonnatrice des communications (Recherche)
Relations publiques et Communications, CUSM
(514) 843 1560
julie.robert [at] muhc.mcgill.ca

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