À¦°óSMÉçÇø

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Des chercheurs du CUSM explorent l'origine de la douleur sexuelle chez la femme

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 9 November 2005

Une équipe pluridisciplinaire de chercheurs issus de l'Université À¦°óSMÉçÇø, du CUSM et du CHUM vient d'obtenir une subvention de près de 700 000 $ des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) pour la poursuite de leur recherche novatrice sur la douleur de certaines femmes au cours des relations sexuelles. Ce nouveau financement permettra à l'équipe, constituée de psychologues, de gynécologues, de physiothérapeutes et de statisticiens-épidémiologistes, de découvrir l'origine d'une affection qui touche de manière récurrente au moins 15 % de Canadiennes.

L'équipe de recherche concentrera ses travaux sur deux champs d'étude en particulier : la dyspareunie, c'est-à-dire la douleur perçue au cours des rapports sexuels, et le vaginisme, c'est-à-dire la contraction vaginale qui empêche la relation sexuelle. Ces troubles étaient perçus jusqu'ici comme des dysfonctionnements sexuels. Ils sont de plus en plus considérés comme des troubles de la douleur, d'après les résultats des recherches antérieures de l'équipe. " L'abord du problème par l'angle de la douleur représente une approche plus exacte et plus constructive ", dit le chercheur principal de l'étude, le Dr Irv Binik, directeur du Service de thérapie sexuelle et de thérapie du couple au CUSM et professeur de psychologie à l'Université À¦°óSMÉçÇø. " Il ouvre la voie à de nouvelles possibilités thérapeutiques, notamment le soulagement de la douleur par la voie cognitivo-comportementale, la physiothérapie, la chirurgie ou les analgésiques, pour mettre fin à la douleur muette de ces femmes. "

La nouvelle subvention des IRSC permettra à l'équipe de lancer des recherches auprès de groupes de femmes qui souffrent de douleur génitale associée à la ménopause, l'une des formes les plus courantes de dyspareunie. La recherche sur le vaginisme s'attachera au rôle de la peur dans les relations sexuelles, principal obstacle aux mesures thérapeutiques. " Les femmes souffrant de vaginisme semblent éviter et craindre davantage la pénétration vaginale que les femmes souffrant d'autres troubles reliés à la douleur génitale ", a noté le Dr Binik. " Si l'on comprend mieux les caractéristiques particulières du vaginisme et de la dyspareunie, on sera naturellement amené à proposer des traitements plus appropriés et plus efficaces. "

Les femmes qui souhaitent participer à l'étude ou se renseigner davantage sur la douleur sexuelle chez la femme sont invitées à communiquer avec :

Natalie Cartwright
Coordonnatrice de recherche
Tél. : 398-5323
natalie [at] ego.psych.mcgill.ca (Courriel)

Le Centre universitaire de santé À¦°óSMÉçÇø (CUSM) est un centre hospitalier universitaire intégré, reconnu à l'échelle internationale pour l'excellence de ses programmes cliniques, de sa recherche et de son enseignement. Il est issu de la fusion de cinq hôpitaux d'enseignement affiliés à la Faculté de médecine de l'Université À¦°óSMÉçÇø : l'Hôpital de Montréal pour enfants, l'Hôpital général de Montréal, l'Hôpital Royal Victoria, l'Hôpital et l'Institut neurologiques de Montréal et l'Institut thoracique de Montréal. Misant sur le leadership médical acquis des hôpitaux fondateurs, le CUSM a pour objectif d'assurer aux patients des soins fondés sur les connaissances les plus avancées dans le domaine de la santé et de contribuer au progrès des connaissances.

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