Il a suffi de 24 heures pour que Madison MacGregor (B.A., 2020) tombe amoureuse de Montréal.
C’est lors d’une courte escale durant sa dernière année d’études secondaires que la jeune femme, originaire de Berkeley en Californie, a chaussé ses souliers de marche pour découvrir la métropole animée, bien déterminée à s’imprégner au maximum de l’atmosphère de la ville.
Moins d’une année plus tard, avec en tête seulement quelques souvenirs flous, mais heureux, elle choisissait À¦°óSMÉçÇø parmi plus de 15 autres établissements du Canada et des États-Unis, pour faire ses études en musique.
« Honnêtement, quand je suis arrivée ici, je me suis dit que Montréal avait tout d’une ville étudiante parfaite, se souvient Mme MacGregor, maintenant soprano dans le chÅ“ur de l’École de musique Schulich de À¦°óSMÉçÇø. J’avais visité plein d’écoles sur la côte Est, mais Montréal avait une vie urbaine incroyablement diversifiée, avec ses murales aux quatre coins de la ville et la musique omniprésente. Je trouvais et je trouve encore l’ambiance très cool. »
Une énergie unique et contagieuse
L’énergie qui caractérise Montréal est difficile à décrire, mais on la ressent dès qu’on pose les pieds dans la ville. Des murales géantes à l’image du troubadour local et artiste légendaire Leonard Cohen, en passant par les acrobates de cirque qui s’exercent dans les parcs, Montréal est résolument différente, débordant d’une créativité contagieuse qui lui est propre.
Surnommée à juste titre « ville des festivals », Montréal accueille chaque année plus de 100 festivals tous plus variés les uns que les autres, dont le festival Juste pour rire (humour), le Festival International de Jazz, le Festival MURAL (art urbain) et Osheaga (musique alternative) pour n’en nommer que quelques-uns.
Même en hiver, le rythme ne ralentit pas, les Montréalais bravant le froid pour faire la fête toute la nuit à l’occasion de la Nuit blanche ou pendant le désormais célèbre Igloofest, qui affiche fièrement son titre de festival de musique électronique le plus froid au monde.
Des découvertes à profusion
La ville compte également d’innombrables musées, galeries d’art, théâtres, salles de spectacle, espaces multimédias et studios de création, consolidant ainsi sa réputation de pôle culturel mondial. Quel que soit le jour de la semaine, il y a toujours quelque chose d’intéressant à découvrir, et il y en a pour tous les goûts.
« Montréal est une ville d’art, sous toutes les formes ou presque, affirme Mme MacGregor. Il suffit de penser aux murales sur les bâtiments, aux installations d’art interactif de la Place des Arts ou aux collections du Musée des beaux-arts; il se passe toujours quelque chose, tellement que j’ai l’impression de ne jamais assez en profiter. »
Une pépinière d’idées
Si Montréal est une destination de calibre mondial pour les amateurs de culture et d’art, elle est aussi un endroit parfait pour les créateurs; ouverte, multiculturelle et en constante évolution, elle attire les meilleurs talents, de partout dans le monde, dans toutes les disciplines artistiques.
Pour Francis Lehoux, pianiste néo-classique (baccalauréat en musique, 2016), l’une des choses qui rend Montréal si attrayante pour les artistes, c’est la pluralité des cultures et des influences : « Les cultures anglophone et francophone, ainsi qu’européenne et nord-américaine, s’y marient, ce qui fait de la ville un extraordinaire point de convergence d’influences. »
Élevé à Thetford Mines, une petite ville se trouvant à un peu moins de deux heures de route de Québec, M. Lehoux est actif sur la scène musicale montréalaise; il a d’ailleurs récemment lancé son premier microalbum, The F Line. Il s’est inscrit à À¦°óSMÉçÇø à l’âge de 19 ans, désireux d’aller au-delà de ce que pouvait lui offrir sa ville natale et de suivre sa passion pour les arts. Il affirme avoir trouvé, au sein de la scène culturelle montréalaise et de la ville comme telle, une communauté « spontanée, libérale et ouverte d’esprit » qui lui a apporté une liberté de création.
Après avoir obtenu son diplôme de À¦°óSMÉçÇø, il a séjourné à Brooklyn et à Toronto pour se perfectionner en piano. Il est revenu s’établir à Montréal, explique-t-il, en partie pour sa culture de collaboration et de soutien. « Ici, le sentiment d’appartenance au milieu des arts est très fort. Des artistes de toutes les couches de la société collaborent, et c’est un endroit merveilleux pour s’exprimer à travers l’art, sous toutes ses formes. »
Il souligne que Brooklyn et New York ont aussi d’importantes communautés artistiques, mais qu’on y ressent une pression de réussir qui n’existe tout simplement pas à Montréal.
« C’est plus facile d’être honnête et authentique dans son art ici parce qu’on n’a pas cette pression d’exceller constamment. On peut essayer de nouvelles choses et développer son propre style sans avoir trop à se préoccuper de plaire aux critiques de New York. »
Que vous souhaitiez vous perfectionner comme artiste ou que vous vous passionniez pour la culture, il vous suffira de passer une seule journée à Montréal pour constater que l’inspiration n’attend que vous.