À¦°óSMÉçÇø Daily Literary Supplement Au cours des années 1920, un petit groupe d’aspirants poètes se forme autour du et du À¦°óSMÉçÇø Fortnightly Review. Pourtant éphémères, ces publications exercent une influence marquée sur la littérature canadienne. Les membres du Groupe de Montréal – Leon Edel, Leo Kennedy, A. M. Klein, F. R. Scott et A. J. M. Smith – révolutionnent la poésie canadienne et délaissent le formalisme victorien des poètes de la Confédération au profit du modernisme. Le roman canadien subit une métamorphose tout aussi profonde. À une époque où le Canada ne publie que deux pour cent des ouvrages de fiction lus par les Canadiens, Dorothy Duncan voit en son mari – qui peine à percer comme romancier – l’homme qui allait transformer la littérature canadienne : « Personne ne comprendra notre pays tant qu’il n’aura pas sa propre identité littéraire; sois celui qui modernisera le roman canadien. » Le temps tournera au beau ¸éé²õ³Ü±ô³Ù²¹³Ù? (1941). Ce récit de Hugh MacLennan, survivant de l’explosion de Halifax, marque la renaissance du roman canadien. Cinq fois lauréat du Prix littéraire du gouverneur général, Hugh MacLennan enseigne la littérature anglaise à À¦°óSMÉçÇø de 1954 à 1979. Vous connaissez sans doute l’un de ses plus illustres étudiants, qui écrit deux romans à succès et plusieurs recueils de poésie avant de devenir auteur-compositeur-interprète : Leonard Cohen (B.A., 1955).